Joël Palix, Président de Clarins Fragrance Group

Premium Beauty News - Comment s’est comporté votre secteur pendant les fêtes de fin d’année ?

Joël Palix - Pour le parfum, 2009 a sans doute été la pire année que notre profession ait connue depuis très longtemps. La France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont plutôt bien résisté. L’Italie et le Moyen-Orient sont en baisse. L’Espagne, le travel retail et les États-Unis sont en forte baisse. L’Asie est en petite progression. Je parle ici de la profession en général et pas de nos marques qui ont bien performé notamment Mugler.

Premium Beauty News - La reprise est-elle vraiment là ?

Joël Palix - les signes sont plutôt encourageants, le dernier trimestre a été bon, les ventes de Noël en magasins aussi.

Premium Beauty News - Affichage environnemental, pressions législatives de toutes sortes, comment vivez-vous l’évolution réglementaire de votre secteur ?

Joël Palix - Tout ceci doit être perçu comme une opportunité notamment le développement durable, mais le gros problème reste la réduction de la « palette » du nez, le créateur de parfum, à cause des restrictions d’ingrédients.

Premium Beauty News - Délocalisation, relocalisation, sous-traitance partielle ou totale en Asie ou ailleurs.... Vers quel équilibre, selon vous faut-il tendre ?

Joël Palix - Il faut tendre à l’équilibre justement entre coût, flexibilité et créativité aussi. On joue entre les options de fabrication au mieux.

Joël Palix and Naomi Watts, for Thierry Mugler’s Angel