Moins de 18 mois après son lancement sous l’impulsion de Charlotte Catton et Franck Ladouce, et après avoir réalisé un chiffre d’affaires de près de 3 millions d’euros au cours de son premier exercice, la marque française procède aujourd’hui à une levée de 4 millions d’euros auprès du fabricant de produits ménagers Altaïr (soutenu par Eurazeo), et des fonds BPI France, Citizen Capital, Manzanita Capital et Camélias.

Depuis son lancement en septembre 2020, What Matters propose sur un mode DNVB [1] une gamme de produits de soin, de toilette, d’hygiène et d’entretien de la maison dans des emballages en verre renforcé (fabriqués par Verescence sur la base d’une technologie brevetée) et rechargeables. Disponibles en ligne, avec ou sans abonnement, les produits What Matters et leurs recharges ciblent des consommateurs soucieux de naturalité et de respect de l’environnement, sans pour autant vouloir faire de concession sur la qualité des formules, des parfums ou l’esthétique des produits.

Développement commercial en retail et hôtellerie

Pour les deux fondateurs, cette opération doit permettre à la jeune entreprise d’accélérer le « réenchantement des gestes les plus élémentaires du quotidien, dans la salle de bains et la maison », en donnant aux consommateurs la possibilité de diminuer significativement et sans effort leur consommation de plastique.

La levée de fonds devrait ainsi être orientée en priorité vers le développement commercial (toujours en digital mais également en retail et auprès des professionnels de l’hôtellerie) et le renforcement de l’équipe. What Matters entend aussi continuer à innover, tant sur ses gammes de produits que sur la question du packaging rechargeable au sens large.

Cette injection de capitaux permettra également à What Matters de se déployer à l’international dès la fin 2022, plusieurs contrats en ce sens étant déjà en cours de signature.

« L’alchimie de notre collectif d’investisseurs s’est construite sur une conviction que What Matters sera un maillon structurant du changement des habitudes de consommation du Personal & Home Care, par le beau, la sensorialité et le plaisir. Un changement en profondeur, mais sans rupture, porté par un écosystème auto-alimenté entre le digital et le retail », explique Charlotte Catton.

« C’est un tour de table atypique qui nous ressemble. Au-delà de leur apport financier, nous cherchions des partenaires complémentaires où chacun apportera une pierre à l’édifice de nos ambitions pour les années à venir tant sur le côté industriel, que sur le développement à l’international et le positionnement de la marque », ajoute Franck Ladouce.