Le géant brésilien de la beauté Natura &Co s’engage à contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. Le groupe de São Paulo, qui comprend les marques Natura, Aesop et The Body Shop, s’est engagé à limiter de manière significative sa contribution à la hausse des températures mondiales. Cet engagement, qui fait partie de la campagne Business Ambition for 1.5°C : Our Only Future, comprend également l’objectif plus ambitieux de parvenir à zéro émission nette d’ici 2050 au plus tard.

Le groupe Natura & Co comprend les marques Natura, Aesop et The Body Shop. (Photo : © Jane Mingay / AFP)

« Vis-à-vis des générations futures, nous ne pouvons ignorer l’urgence climatique à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui », affirme Roberto Marques, PDG de Natura &Co. « Les entreprises, les gouvernements, la société civile et les individus doivent agir ensemble et nous devons être plus ambitieux. Parce qu’en l’occurrence, il n’y aura pas d’avenir pour le business sur une planète morte ».

Au total, 28 sociétés, dont Levi Strauss & Co, Telia, Unilever et Vodafone Group PLC, ont pris le même engagement.

« Il est très encourageant de voir ces leaders du climat dans le monde des affaires international prendre des mesures, à la fois pour contribuer à faire face à l’urgence climatique et parce que la lutte en faveur du climat offre de grandes opportunités aux premiers entrants  », explique l’ambassadeur Luis Alfonso de Alba, envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sommet au Global Climate Action Summit.

Cet engagement fait suite à un récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui a mis en garde contre des conséquences potentiellement catastrophiques si le réchauffement de la planète dépassait 1,5° C.

La réserve Médio Juruá, en Amazonie, où sont situées plusieurs des communautés qui fournissent Natura (Photo : Natura &Co)

Récemment, l’industrie de la beauté a connu une vague d’initiatives en faveur de la durabilité. En juin, L’Oréal a annoncé l’acquisition d’une participation minoritaire dans Carbios, une start-up proposant des solutions bio-industrielles pour réinventer le cycle de vie des polymères plastiques et textiles. L’Oréal souhaite ainsi booster une technologie utilisant des enzymes spécifiques afin de recycler les plastiques PET (polyéthylène téréphtalate) et les fibres de polyester. Parallèlement, en avril, la multinationale Unilever a dévoilé un plan de lutte contre l’utilisation du plastique aux États-Unis.