Dominique Bouvier, présidente du CED

Premium Beauty News - Comment s’annoncent cette 26e édition des Journées européennes de dermocosmétologie ?

Dominique Bouvier - Plutôt très bien ! Nous attendons de nouveau près de 200 personnes qui, nous l’espérons, retrouveront cette année encore la convivialité et l’excellence des communications qui caractérisent cet événement et ont fait sa réputation au cours de ces cinq décennies. Ces journées, qui ont lieu tous les deux ans, coïncident en effet cette année avec le cinquantième anniversaire du Centre européen de dermocosmétologie (CED).

Nos partenaires sont fidèles, tels le Grand Lyon, l’ADERLY, la CCI de Lyon, l’Université Lyon 1, ainsi que les industriels, Gattefossé, Alpol, Sicobel, Greentech, Miyoshi, Strand Cosmetics Europe, Seppic, Expanscience, IEC, Dermscan, Vitroscreen. J’espère n’avoir oublié personne.

Premium Beauty News - Le thème de cette année est la "Contribution de la dermocosmétologie à la cicatrisation". Qu’est-ce qui a orienté le CED vers ce choix ?

Dominique Bouvier - Cette année, comme les précédentes, le sujet a été choisi par notre Conseil Scientifique. Nous voulions traiter de la réparation, de la restauration de la barrière cutanée. Nous avons longtemps hésité sur le titre avant d’opter finalement pour le mot « cicatrisation ». C’est un terme plus large mais plus adapté à ce qui fait l’ADN de notre association, à savoir l’échange paritaire entre la recherche universitaire, les laboratoires cliniques, les formulateurs galénistes et les industriels. Autrement dit, le terme « cicatrisation » est celui qui établit le mieux le lien entre dermatologie clinique et cosmétologie.

Les récentes évolutions des pratiques de rajeunissement temporaire, qu’il s’agisse de l’utilisation de lasers médicaux, des injections sous-cutanées et, d’une manière générale, de la « petite chirurgie esthétique » ont conduit au développement de toute une série de soins post intervention qui comprennent aussi de nouvelles techniques de maquillage. Ce sont tous ces sujets qui seront débattus au cours de ces deux journées.

Premium Beauty News - Justement, quels vont être les points forts de ces deux jours ?

Dominique Bouvier - La première journée sera consacrée à la recherche académique. Nous ferons le point sur les dernières avancées concernant les mécanismes qui entrent en jeu dans le processus de cicatrisation. Le deuxième jour est dédié aux tests d’évaluation in vitro et in vivo, aux actifs rénovateurs, avec un focus sur les pratiques socio-esthétiques, en particulier sur les interventions d’esthéticiennes en milieu hospitalier, et sur la réglementation comparée entre produits cosmétiques et dispositifs médicaux.

Ce programme scientifique est doublé d’une partie événementielle qui devrait ravir les participants.

Le 6 février, l’exposition « Le teint entre scène » ouvrira ses portes aux Musées Gadagne. Ce sera une occasion unique pour ceux qui le souhaitent de découvrir l’art du soin et du maquillage du 18e siècle à nos jours. En effet, après l’exposition « Lèvres de Luxe » consacrée au rouge à lèvres en 2011, Anne Camilli et Jean-Marie Martin Hattenberg ont souhaité revenir à Lyon pour un deuxième acte dans un lieu que les lyonnais affectionnent tout particulièrement grâce à son célèbre théâtre du Guignol, au cœur du Vieux Lyon. L’aventure se poursuit donc en 2013, grâce à Maria-Anne Privat-Savigny, Conservateur en Chef du Patrimoine et Directeur des Musées Gadagne.

Le 7 février, le dîner de gala réunira tous les participants au Palais de la Bourse, siège de la CCI de Lyon. À cette occasion, la troupe Guichets Fermés présentera une série de saynètes - créées pour l’occasion par le scénariste Jean Louis Rapini - sur les relations entre l’industrie, la recherche académique et les pouvoirs publics.

JED 2013 - Programme

Premium Beauty News - Quels sont les principaux projets en cours pour le CED ?

Dominique Bouvier - Notre axe principal demeure la formation scientifique. Notre partenariat avec FC3Bio, la société de formation de Jean-François Prost, va donner naissance à quatre sessions consacrées à la biologie cellulaire : « Hypersensibilité aux cosmétiques », « Peau et Immunité », « Les collagènes », « Les modèles de peaux reconstruites ».

Par ailleurs, le CED sera présent à In-Cosmetics en avril à Paris. En juin nous participerons à la journée dédiée à l’innovation organisée par Allizé-Plasturgie, l’union interrégionale de la plasturgie qui couvre toute la partie est de la France, du nord au sud. À cette occasion nous ferons le bilan des travaux du groupe de travail conjoint avec la filière plasturgie sur les interactions contenant-contenu. Ce thème initié par le CED au tout début 2010 nous tient particulièrement à cœur. La sécurité globale de nos produits, contenant et contenus compris, est un thème essentiel, non seulement du fait des contraintes réglementaires qui approchent, mais aussi en raison des problématiques ardues que cela soulève et que seul le travail collaboratif permettra de résoudre.

À noter enfin que notre site internet www.ced-lyon.com a été entièrement relooké avec pour objectifs de favoriser la proximité avec nos adhérents et de mieux nous faire connaître en France et à l’international.