Satisfaite du maintien des rayons beauté en supermarchés, la Fédération des entreprises de la beauté (FEBEA) demande maintenant au gouvernement d’aller jusqu’au bout en rouvrant les commerces de proximité. Une position exprimée de manière constante depuis l’annonce du second confinement.

«  La FEBEA se réjouit que le gouvernement fasse preuve de bon sens en permettant aux Français de continuer à s’acheter tous leurs produits cosmétiques en grandes et moyennes surfaces », a fait savoir l’organisation professionnelle le 4 septembre.

« Cette décision va, j’en suis sûr, réconforter de nombreux Français qui souhaitent continuer à prendre soin d’eux, plus que jamais pendant cette période difficile, grâce à cet accès maintenu à tous leurs produits du quotidien », estime Patrick O’Quin, président de la FEBEA.

Produits indispensables

Selon la Fédération, le premier confinement a démontré que les Français sont très attachés à pouvoir continuer à avoir accès aux crèmes de soin, colorations capillaires et autres fonds de teint « qui sont tous des produits du quotidien ». Qu’ils restent chez eux devant un ordinateur et une caméra de visio-conférence ou qu’il se rendent quotidiennement sur leurs lieux de travail, centres hospitaliers, écoles, usines ou bureaux, ces produits restent en effet importants pour de nombreux consommateurs.

« Prendre soin de soi est essentiel pour le bien-être et l’estime de soi, et décisif pour l’équilibre mental. 68% des Français considèrent ainsi que les produits cosmétiques ont un impact positif sur leur bien-être et 61% sur la confiance en soi », rappelle la Fédération sur la base d’une étude Elabe de septembre 2020.

Salons et instituts et parfumeries

Pour le FEBEA, « il faut désormais que le gouvernement aille jusqu’au bout de sa démarche et décide l’ouverture la plus rapide possible des commerces et services de proximité que sont les salons et instituts de coiffure, d’esthétique et les parfumeries ».

En effet, souligne l’organisation professionnelle, ces commerces ont mis en place dès le mois de mai des conditions d’accueil exemplaires du public, en mettant notamment en place une norme Afnor SPEC extrêmement stricte. Des mesures qui ont fait la preuve de leur efficacité puisque, rappelle-t-elle, depuis le déconfinement du printemps, aucun cluster n’a été constaté dans ces points de vente ni parmi le personnel ni parmi les clients.

« Pour autant, les professionnels sont prêts à aller plus loin pour donner toutes les garanties au gouvernement et se tiennent prêts à faire des propositions concrètes dans les tous prochains jours », conclut la FEBEA.

De son côté le gouvernement reste pour l’instant sur la ligne initialement fixée : un point sera fait 15 jours après le début du confinement, puis « à l’échéance du 1er décembre fixée comme la fin de ce confinement ».