Le chiffre d’affaires de Douglas a atteint 4,58 milliards d’euros au cours de l’exercice 2024/25, soit une hausse de 2,8% (3,5% en excluant la pharmacie en ligne Disapo, cédée en cours d’exercice). Les magasins physiques, avec des ventes en hausse de 2,5% (+0,2 % à périmètre constant) et le commerce électronique (en hausse de 5,6% hors Disapo) ont tous deux contribué à cette progression.
L’EBITDA publié a progressé de 3,6%, pour atteindre 756,5 millions d’euros. Le résultat net a plus que doublé, s’établissant à 175,4 millions d’euros (contre 84,0 millions d’euros l’année précédente).
La croissance a été portée par la forte performance du e-commerce, tandis que la hausse des ventes en magasin s’explique par l’expansion du réseau. Sur le marché français, orienté à la baisse, Nocibé a renforcé sa position et gagné des parts de marché. Le Groupe Douglas a également progressé sur le marché allemand, en légère croissance.
Douglas a poursuivi l’expansion et la modernisation de son réseau en ouvrant 74 nouveaux points de vente en propre au cours de l’exercice 2024/25, portant à 1959 le nombre de ses magasins au 30 septembre 2025, franchises comprises. Parallèlement, le groupe a modernisé son réseau en rénovant 139 magasins existants, dont plusieurs ont été relocalisés.
Expansion au Moyen-Orient
Pour la suite, Douglas entend intensifier sa croissance en renforçant ses fondements opérationnels tout en explorant des pistes d’expansion géographique.
Le groupe poursuit ses investissements IT, la consolidation de sa chaîne d’approvisionnement et la standardisation de ses processus, tout en testant l’intelligence artificielle en marketing et dans l’expérience client en ligne.
Parallèlement, Douglas envisage de s’étendre au-delà de l’Europe continentale en étudiant la possibilité de s’implanter au Moyen-Orient. Le fort pouvoir d’achat et le dynamisme commercial des pays du Golfe sont perçus comme particulièrement attractifs, ainsi que leur adéquation avec le positionnement haut de gamme du groupe dans le secteur de la beauté. Une décision finale est attendue en 2026.
« Nous anticipons une robuste croissance sur le marché européen des cosmétiques haut de gamme, mais nous constatons que les comportements des consommateurs évoluent par rapport au fort dynamisme des années post-pandémie. En tant qu’acteur majeur, nous souhaitons tirer parti des opportunités offertes par cette phase de consolidation et de rééquilibrage. Nous avons la capacité et l’ambition de poursuivre notre croissance en nous appuyant à la fois sur le développement de notre réseau de boutiques et sur notre entrée sur de nouveaux marchés, y compris hors d’Europe continentale. C’est pourquoi nous envisageons une implantation au Moyen-Orient, où nous percevons un fort potentiel pour notre activité », explique Sander van der Laan, le CEO du groupe.
Notons que l’enseigne américaine Ulta Beauty a fait son entrée dans la région mois dernier, avec un premier magasin au Koweït.
Compte tenu des conditions économiques qui entraînent une forte sensibilité aux prix chez les consommateurs, le groupe Douglas prévoit des ventes comprises entre 4,65 et 4,80 milliards d’euros pour l’exercice 2025/26.

























