Mieux valoriser le contenu bio
Principale évolution de cette version 4.2 du référentiel Cosmos : l’eau et les minéraux – qui ne peuvent par nature être certifiés bio – ne sont plus pris en compte dans le calcul. Cette approche permet d’afficher un pourcentage plus représentatif de la teneur en ingrédients biologiques et de valoriser les formules les plus engagées.
Ainsi, une crème composée de 60% d’eau, 5% de minéraux et 20% d’ingrédients bio affichait auparavant 20% de bio. Avec la nouvelle règle, le calcul se fait uniquement sur les 35% d’ingrédients « certifiables ». Sur la base de ce nouveau dénominateur, le produit affichera dorénavant 57% d’ingrédients bio.
Alerte sur le greenwashing
Nicolas Bertrand, délégué général de Cosmébio, a également pris la parole au nom de l’association et des trois organismes certificateurs présents pour rappeler leur engagement commun : alerter et dénoncer les pratiques de greenwashing et protéger les consommateurs, la santé publique et la planète.
« Le greenwashing n’est plus seulement une tromperie marketing, c’est un danger réel pour la santé et l’environnement. Revendiquer un produit ‘naturel’ ou ‘bio’ sans preuve ni cadre rigoureux alimente la confusion et brouille la confiance des consommateurs. C’est pourquoi nous réclamons des règles plus strictes, encadrées par la loi, et rappelons que seule la certification offre aujourd’hui aux consommateurs une véritable garantie », a déclaré Nicolas Bertrand.
Le même jour, Cosmébio lançait une nouvelle campagne de communication digitale pour sensibiliser le grand public aux ingrédients controversés présents dans certains cosmétiques.
Ce n’est pas la première fois que l’association développe ce genre d’initiative. En 2023, elle s’était attaquée à l’octocrylène, au BHT, au diméthicone, au PTFE et au résorcinol et en 2024 aux PEG et à l’EDTA. Cette année, la campagne, aux visuels forts et percutants, s’attaque aux acrylates, aux silicones et aux PFAS. Avec cette nouvelle action de sensibilisation, Cosmébio entend réaffirmer son rôle de lanceur d’alerte et rappeler son exigence en matière de transparence.




























