Selon une récente étude réalisée par The NPD Group [1], 29% des consommateurs britanniques ne sont pas disposés à faire la queue pour acheter des produits de beauté et 35% ne sont pas prêts à attendre pour essayer un produit, 26% refusant même de patienter pour pouvoir à payer. Selon le cabinet d’études de marché, « 6% des acheteurs accepteraient d’attendre 30 minutes ou plus pour entrer dans un magasin, tester un produit et payer. Une attente de 10 minutes semble être le délai d’attente le plus acceptable pour les acheteurs potentiels, 29% se déclarent satisfaits si l’attente heureux ne dépasse pas ce seuil pour entrer dans un magasin, 26% s’il s’agit du délai maximum pour tester un produit et 28% s’il s’agit du temps nécessaire au passage en caisse ».

Si une partie des consommateurs est décidée à retourner dans les magasins physiques - près du tiers (32%) se déclarant prêt à faire ses achats dans les boutiques de centre-ville, 22% dans un centre commercial, 15% seulement se limitant aux petits magasins de proximité - l’achat à distance reste toutefois l’option préférée : 43% affirme vouloir visiter une boutique en ligne pour leurs achats de cosmétiques.

Par ailleurs, un tiers des consommateurs affirme ne pas envisager d’effectuer d’achat sans avoir un produit spécifique à l’esprit.

Propreté avant tout

Alors que 82% des personnes interrogées ont exprimé leur appréhension à l’idée de tester un produit de beauté en magasin, l’hygiène et la distanciation doivent primer. L’expérience d’achat doit donc être adaptée pour permettre de tester dans les meilleures conditions d’hygiène, soit avec des solutions à usages uniques sur lesquelles ont travaillé les fournisseurs, soit avec des technologies sans contact.

En effet, 59% des acheteurs attendent des magasins qu’ils imposent une distanciation sociale, 54% pensent que faciliter la désinfection des mains dans les points de vente est indispensable, 48% pensent que les testeurs jetables sont essentiels et 46% attendent que le personnel de vente porte des masques.

L’étude comporte tout de même une note d’optimisme : en effet, près de 70% des consommateurs pensent que leur situation financière restera inchangée ou s’améliorera dans six mois.