Les membres de la Business Coalition for a Global Plastics Treaty continuent à plaider pour l’adoption d’une réglementation mondiale pour lutter contre la pollution liée aux plastiques.

Après l’échec du dernier round de négociations à Genève la semaine dernière, ils se disent convaincus que « les efforts basés sur la bonne volonté ne suffiront pas » et demandent aux gouvernement d’’étudier « toutes les options » pour aboutir à un accord harmonisant les réglementations sur tout le cycle de vie des plastiques.

Formée en 2022 à l’initiative de la Fondation Ellen MacArthur et du WWF, la Coalition for a Global Plastics Treaty regroupe plus de 300 entreprises tout au long de la chaîne de valeur du plastique, notamment Aptar Group, Beiersdorf, Berry, Clarins, Colgate Palmolive, Henkel, L’Oréal, L’Occitane, The Estée Lauder Companies, Unilever ou Nature Works.

Tout en étant déçue par « l’absence de consensus entre les nations » qui « retarde encore davantage les mesures cruciales permettant de lutter contre la pollution plastique et de profiter des avantages économiques qu’apporterait une réglementation harmonisée efficace », la Coalition a déclaré dans un communiqué de presse le 15 août que les trois années de négociations ont permis de « clarifier » les positions.

Si plus d’une centaine de pays s’accordent effectivement sur une réglementation englobant l’interdiction de certaines substances, des obligations sur le design des produits et des obligations en matière de gestion de la fin de vie, une minorité reste toutefois farouchement opposée à toute obligation portant sur la production.

La perspective d’aboutir à un accord offrant des perspectives claires, pour « mobiliser davantage d’investissements » afin de développer des solutions contre la pollution plastique demeure ainsi encore incertaine.