Cette enquête a été menée auprès de 2000 consommateurs britanniques et américains âgés de 16 à 35 ans [1], les Générations Y et Z en somme. Elle confirme dans un premier temps que de nombreux répondants (44%) ont acheté plus de cosmétiques en ligne qu’en magasin au cours des six derniers mois par rapport à la période qui a précédé le(s) confinement(s). Toutefois, la plupart des consommateurs (56%) avouent avoir tendance à se tourner vers les produits et les marques qu’ils connaissent déjà plutôt que de faire de nouvelles expériences lorsqu’ils réalisent leurs achats en ligne. Un chiffre qui grimpe à 62% chez les femmes.

« Dans une industrie qui valorise les interactions en face à face - des consultations personnalisées aux échantillons de produits en magasin - le passage au numérique pourrait être un vrai défi pour la croissance des marques de cosmétiques », écrivent les auteurs du rapport.

Des garanties et de la transparence

En effet, avant de choisir en ligne la teinte parfaite pour sa carnation, acheter la crème qui conviendra le mieux à ses besoins, ou s’assurer de l’efficacité d’un sérum, les consommateurs ont besoin de garanties et d’être rassurées.

L’expérience shopping en ligne est totalement différente de celle des magasins.

D’après le rapport, près des trois quarts des sondés (74%) sont plus susceptibles de faire un achat sur un e-shop qui inclut des avis clients ; ce qui est généralement le cas. Les femmes sont encore plus enclines à se référer à ces avis clients (80%).

Les marques et enseignes ont ainsi dû redoubler d’inventivité pendant le confinement pour rendre leur e-shop plus attractif et permettre aux internautes de faire leurs achats en toute confiance.

De nombreux autres facteurs, plus surprenants, peuvent convaincre un internaute de passer à la caisse : le fait de recevoir des échantillons gratuits pour essayer le produit avant de l’acheter (72%), le fait d’obtenir des recommandations de produits personnalisées par rapport à ses recherches (66%), ou la mise à disposition d’un outil permettant d’essayer les produits en ligne (45%).

La beauté éthique, un critère d’achat

Si la pandémie de Covid-19 a accéléré le passage au digital, elle a également fait réfléchir les consommateurs sur leur façon de consommer. De nombreuses études ont montré un important engouement pour des produits durables et responsables, et ce dans tous les secteurs. À ce titre, le rapport de Nosto révèle que les mentions "clean" (68%) et "cruelty free" (65%) ont tout particulièrement vocation à stimuler un achat en ligne, et tout particulièrement chez les 31-35 ans (75%) pour la mention "clean". Les soins pour la peau dits végans poussent en revanche beaucoup moins à l’achat (41%).