François Turck, Directeur Général Europe, .reload labs

Tester, changer, bouger : le mini-spray de 5 ml lancé par reload labs. est au cœur de la tendance. « Alors que le temps où l’on ne se parfumait qu’une fois, le matin ou le soir, est révolu, que les consommatrices expriment le désir de se parfumer à l’envi et plébiscitent les petits formats, seule 1 personne sur 10 emporte son parfum avec soi, » explique François Turck, Directeur Général Europe de la start-up française. Envie de bouger avec son parfum, envie de découvrir, de tester et de changer : reload. cible ces deux usages.

Un mini-spray vraiment étanche, 100% nomade

Pour que le parfum sorte de la salle de bain, plusieurs défis devaient être relevés. « Les solutions nomades proposées jusque-là n’étaient pas vraiment efficaces,  » poursuit François Turck. Leur principal défaut ? Un manque d’étanchéité, lassant pour les consommateurs qui voyaient leur précieux parfum s’évaporer.

Pour la conception de son mini spray, reload labs. s’est donc tout autant préoccupé de cet aspect que des différents systèmes de recharge et de l’esthétique finale du produit. Le principe : une fiole rechargeable à insérer dans un spray habillé d’une coque interchangeable et personnalisable.

Le consommateur peut recharger la fiole avec son propre parfum, soit avec l’entonnoir fourni, soit via la valve qui se fixe sur la pompe de la bouteille de parfum après avoir enlevé le cache-pompe du vaporisateur. Il peut aussi acheter des recharges déjà remplies, pour découvrir de nouveaux parfums à volonté, grâce à un système exclusif breveté.

Même liberté, côté coque. Si celle d’origine est blanche ou noire, le consommateur pourra également acheter des coques séparément, et même en créer à son image sur le site byreload.com. Des coques de différentes couleurs et aux multiples décorations, imprimées, habillées de cuir, en aluminium ou en zamac sont ainsi disponibles.

Le mini spray rechargeable reload. est vendu 19,90 euros dans son coffret accompagné de sa recharge vide et de son entonnoir de remplissage spécialement conçu pour éviter les projections.

Découvrir, changer, choisir

Les recharges pré-remplies sont quant à elles vendues 5 euros. Disponibles dans les parfumeries sélectives dans le meuble dédié où sont également vendus les vaporisateurs vides, elles permettent au consommateur de tester les parfums dans la durée. L’étui contenant les recharges est commercialisé avec un voucher numéroté de façon unique, qui permet de générer en ligne un bon de réduction d’une valeur de 5 euros lors de l’achat d’un produit en taille réelle (à partir de 50ml), et donc de rembourser le coût de la recharge testée.

« Nos études nous laissent envisager un taux de conversion de 15 à 20%, donc bien supérieur à n’importe quel autre outil de recrutement,  » conclut François Turck.

Des partenariats ont déjà été conclus avec une dizaine de marques (Issey Miyake, Arden, Kenzo, Givenchy, Hugo Boss…). En Europe, reload. a été lancé début octobre dans une vingtaine de pays, notamment dans le réseau Douglas (Nocibé en France), chez Manor en Suisse et Ici Paris XL en Belgique et au Luxembourg. Il sera lancé d’ici la fin de l’année au Moyen-Orient en partenariat avec le Groupe Chalhoub. Le lancement aux États-Unis est programmé pour le courant de l’année 2016.

Pour le lancement en France, Nocibé propose de tester les eaux de parfum Jeu d’Amour de Kenzo, Dahlia Divin et Pi de Givenchy, Hugo Man, Hugo Woman et Bottled de Hugo Boss ainsi que L’Eau d’Issey pour homme d’Issey Miyake. Pour accroître la visibilité des marques, reload. a en effet eu l’idée de lancer avec ces maisons de parfum des collections temporaires : une sélection exclusive et limitée de références disponible pendant seulement quelques mois pour découvrir les fragrances d’une façon totalement innovante et exclusive.

Partenaires industriels

Pour réaliser ce produit, reload., nouvel acteur sur le marché de la parfumerie, a fait appel au groupe Ileos et tout particulièrement à Arcade Beauty (ex Bioplan) et Axilone pour leur savoir-faire dans le domaine de l’injection et du conditionnement. « La société nous a approchés pour notre expertise dans les systèmes de diffusion de petite taille et notre savoir-faire en matière de full service  », précise Stéphane Frémiot, Senior VIP Sales Europe chez Arcade Beauty, à l’origine de ce projet.

Axilone Plastique injecte, dans son usine d’Auray (Morbihan), les différents composants de la partie haute du vaporisateur : le corps, le bouton poussoir, le tube ressort interne et la coque interchangeable puis assemble ces pièces qui constituent ainsi la partie haute du vaporisateur. La base en zamak, adaptée à la partie haute du vaporisateur est fournie par la société Pack-Man.

« Le cahier des charges initial était de permettre l’interchangeabilité des recharges, tout en respectant une bonne étanchéité et une pulvérisation de qualité, » explique Virginie Muntaner-Verdeille, Responsable Grands Comptes chez Axilone. « Nous sommes partis d’un premier dessin fourni par reload. et nous avons conçu le vapo autour. Il a fallu intégrer tous les éléments fonctionnels dans un objet aux contraintes de taille et de design importantes. Nous avons rendu le produit industrialisable et conseillé reload. sur les matériaux à utiliser sur ce type de produit.  »

Le choix a été fait de ne pas développer une nouvelle pompe mais de partir d’un moteur existant adapté à un pulvérisateur spécifique. C’est le moteur de la pompe SP5 d’Albéa, spécialiste des mini-pompes, qui a été choisi. Albéa a conçu un élément de connexion spécifique et breveté dans son diamètre et sa hauteur pour garantir le caractère exclusif des recharges.

Enfin, c’est Arcade Beauty qui se charge du remplissage des recharges, de la pose des capots et de l’impression des batch-codes sur les étuis. Le tout est mis en avant dans des meubles produits en France par la société Como.

Au total, 200.000 vaporisateurs ont été produits pour la mise en place et 500.000 sont prévus d’ici la fin décembre.