Les représentants de l’industrie cosmétique européenne et leurs principaux interlocuteurs, réunis à Bruxelles à l’occasion de l’Assemblée générale du Colipa, l’association européenne des cosmétiques, ont concentré leurs discussions sur la science et l’innovation à un moment où leur industrie qui doit relever plusieurs défis, notamment en matière de durabilité et d’alternatives à l’expérimentation animale.

En ouverture de l’Assemblée générale, le président du Colipa, Fabio Franchina, a souligné que «  l’innovation est l’élément vital de l’industrie cosmétique, » qui est elle-même d’une importance particulière dans l’économie de l’Union européenne. Il a particulièrement souligné le rôle des milliers de PME du secteur cosmétique, en Europe, et a insisté sur le fait que l’industrie européenne des cosmétiques emploie directement et indirectement environ 1,7 million de personnes, dont 17.000 chercheurs. «  Il n’est pas vrai que la fabrication de cosmétiques soit une entreprise légère et facile, » a-t-il insisté.

Dans son allocution d’ouverture, John Dalli, le Commissaire de l’Union européenne à la santé et la politique des consommateurs, a reconnu la contribution de l’industrie des cosmétiques à l’emploi et l’innovation en Europe, et l’a encouragé à se concentrer sur la durabilité par l’innovation. Concernant la prochaine échéance de 2013 sur les exemptions restantes en matière d’interdiction de l’expérimentation animale, le commissaire il a déclaré que «  la Commission européenne est prête à soutenir l’industrie dans son effort pour trouver des méthodes alternatives aux tests sur animaux. » Il appelé l’industrie à continuer sur son élan en matière de recherche et d’innovation.

Également invités à échanger ses points de vues avec les délégués de l’industrie, Sirpa Pietikainen, députée européenne présidant Globe UE, un groupe interpartis au Parlement européen, a souligné que les ressources du monde ne se sont pas étirées au niveau des besoins actuels, ce qui nécessite des solutions innovantes. Elle a cité l’exemple de la re-circulation des matières qui, selon elle, ne pourrait être réalisé que par l’industrie.

Bertil Heerink, le Directeur général du Colipa a clos la séance en observant que l’innovation et le développement durable vont main dans la main et que l’industrie des cosmétiques « doit continuer à faire de la durabilité une réalité. »