À la suite des déclarations du Président français Emmanuel Macron, la Fédération des industries de la beauté (FEBEA) a indiqué regretter que les points de vente comme les parfumeries, les parapharmacies, les salons de coiffure et instituts de beauté n’aient pas été désignés parmi les commerces pouvant rester ouverts.

La Fédération a donc fait savoir au gouvernement son souhait que ces commerces puissent maintenir leur activité dès à présent et tout au long de cette nouvelle période de confinement en France.

Patrick O’Quin, FEBEA

Commerces fragilisés

« Tous ces commerces sont pour l’essentiel des TPE qui ont déjà été considérablement fragilisées par le premier confinement », a déclaré Patrick O’Quin, le président de la FEBEA.

Selon une étude réalisée par le cabinet Asterès, les prévisions étaient déjà sombres pour ces commerces, avec une chute estimée de 25% du chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’année.

Après l’annonce du nouveau confinement, Patrick O’Quin estime que « maintenir l’ouverture de ces commerces de proximité est une condition de survie, d’autant qu’ils ont réalisé des efforts considérables pour accueillir leur clientèle dans de parfaites conditions de sécurité sanitaire ».

Période essentielle

De plus, la FEBEA souligne que la période précédant les fêtes de fin d’année est essentielle pour ces commerces. Les parfumeries, par exemple, réalisent au cours de cette période, une part décisive de leur chiffre d’affaires. Beaucoup comptaient en effet sur les mois de novembre et décembre, entre Black Friday et nouvel an, pour récupérer une partie du chiffre d’affaires perdu en début d’années.

La FEBEA ajoute que ce sont des points de vente importants pour le lien social. « Le salon de coiffure est bien souvent le dernier commerce dans les petites communes », rappelle Patrick O’Quin. « Le bien-être est un élément essentiel de la santé, telle que définie par l’Organisation Mondiale de la Santé. Il est d’ailleurs apparu clairement pendant le premier confinement que le lien social avait gravement fait défaut à nos compatriotes. Il en est notamment résulté une multiplication par trois des troubles liés à la dépression, à l’anxiété et à l’addiction ».