L’entreprise créée par Gérard Gieux en 1982 a fêté ses 40 ans avec une ambition intacte. Le spécialiste français des solutions d’emballage et applicateurs beauté, désormais implanté aux États-Unis et au Brésil annonce une croissance de son chiffre d’affaires de 30% en 2022 et prévoit une progression à deux chiffres, autour de 15%, en 2023.

Une offre de plus en plus sophistiquée

D’abord spécialiste des pinceaux, éponges et accessoires de maquillage, Comogen s’est forgée au fil des ans une solide expertise dans l’application des soins et maquillages, avec des produits de plus en plus élaborés et innovants, jusqu’à proposer ses propres modèles de solutions globales associant emballage primaire et applicateur. En 2005, la société ouvre son propre bureau d’études au sein de son siège parisien et lance dès 2006, son tube sa solution Squeeze’n Tint, premier né de sa gamme Squeeze’n, qui reste encore l’une des lignes emblématiques de l’entreprise.

Passée en 2016 sous le contrôle de MBO & Co, l’entreprise a accéléré sa stratégie de diversification en fusionnant en 2020 avec le fabricant de flacons, pots et solutions airless haut de gamme PYC. En parallèle, l’entreprise s’est résolument engagée dans la transition écologique, d’abord en dotant ses tubes et flacons d’applicateurs amovibles, et en développant de nouvelles solutions mono-matières recyclables et, si possible, rechargeables.

Projet de relocalisation

« Aujourd’hui la RSE est au cœur de la stratégie de croissance de Cosmogen » souligne Priscille Allais-Caucé, la Présidente Directrice Générale de l’entreprise.

Signataire du Pacte Mondial des Nations Unis en faveur du développement durable, Cosmogen qui produit actuellement l’essentiel de son offre en Asie, où se trouvent l’ensemble des savoir-faire exigés par ses clients mais aussi un haut niveau d’agilité, étudie depuis quelques temps la possibilité de raccourcir sa chaîne d’approvisionnement en relocalisant la production de l’un de ses produits phare. « C’est un défi, car peu de savoir-faire sont disponibles en Europe et cela nous amène à repenser nos produits, particulièrement complexes, pour qu’ils soient industrialisables sur le sol européen », explique Priscille Allais-Caucé. Un défi qui ne fait que s’amplifier au moment où les prix et ls délais de transport depuis l’Asie poursuivent leur diminution tandis que le prix de l’énergie s’envole en Europe.

Prochaine étape et aboutissement d’un projet lancé il y a un an : Cosmogen s’apprête à devenir « entreprise à mission » d’ici quelques semaines. L’entreprise se donnera ainsi statutairement une finalité d’ordre social et environnemental en plus du but lucratif. À suivre !