La Fédération française de la parfumerie sélective (FFPS) dresse un bilan de fin d’année positif avec une progression des ventes de 3% en valeur sur l’ensemble de l’année 2011, même si les volumes ont stagné (+0,2%). Selon la Fédération, ce sont les parfums, dopés par l’expansion rapide de la gamme masculine, et le maquillage qui ont permis à l’année 2011 de maintenir le cap des résultats obtenus en 2010.

L’embellie du mois de novembre (+6,4% en valeur par rapport à 2010, selon le panel NPD trends) s’est poursuivie en décembre 2011 pour la Parfumerie Sélective avec une progression de + 7,6% en comparaison avec décembre 2010, le plus haut niveau de chiffre d’affaires atteint depuis décembre 2006.

La saison de Noël (cumul des mois de novembre et de décembre) a été un très bon cru (+7,3% en valeur) comparativement à la saison 2010 qui avait été marquée par des conditions climatiques difficiles et un environnement social houleux.

La progression des parfums (80% du chiffre d’affaires du Sélectif en décembre) a été de 7,6% par rapport à décembre 2010, l’évolution des parfums masculins étant la plus rapide (+8,5% en valeur contre 6,6% en valeur pour les féminins). Cette croissance a bénéficié en décembre à l’ensemble des circuits de distribution du sélectif. Ce sont néanmoins les Chaînes qui ont tiré le marché vers le haut, ainsi leur chiffre d’affaires hors Internet a progressé de 8,5% en valeur (par rapport à décembre 2010) alors que celui des Grands Magasins progressait de 5,8% et celui des Indépendants de 4,2%.

Toujours aussi dynamique, le maquillage affiche une progression à deux chiffres aussi bien en valeur (+13,1%) qu’en volume (+12,2%) avec les trois produits phares que sont le vernis à ongles, le rouge à lèvres et les ombres à paupières.

Le soin a poursuivi en décembre son amélioration amorcée en octobre 2011, avec une progression en valeur de 4,8% due principalement aux chaînes. Des résultats qui ne compensent toutefois pas l’évolution négative sur l’année de l’axe soins (+1% en valeur et -3,1% en volume par rapport à 2010).