« Nous avons la conviction chez Aptar qu’il faut débanaliser le geste du simple spray pour tendre vers un habillage approprié au parfum  », assure Sabine Bouillet-Lubot, Strategic Marketing Manager Fragrance chez Aptar. « Il y a beaucoup d’intérêts pour l’industrie à développer l’axe sensoriel dans ce domaine ».

C’est ainsi qu’est né le « Codex des gestuelles », un lexique de référence pour traduire en mots, l’évolution et les modes d’application du parfum ainsi que les réponses possibles développées par Aptar, du geste simple du spray jusqu’aux plus sophistiqués, appliqués aux formules alternatives.

Le principal constat de l’étude est que la façon de se parfumer ne dépend pas seulement de la culture ou du climat mais de bien d’autres paramètres comme la personnalité, les circonstances ou le genre …

À chacun son spray

Le geste de pulvériser son parfum est, et restera sûrement pour les plus pragmatiques le mode d’application le plus répandu. Il se nuance pourtant de différentes manières. Dans cette catégorie du spray classique le Codex propose le terme « débrumer : l’action de se tapoter vigoureusement le visage de parfum lors de la toilette afin de sortir de l’état de somnolence matinale ». Une version souvent très masculine, comme son alternative de la pulvérisation sur le torse qui s’accompagne d’une notion de puissance.

Plus élaboré, le geste d’ « ennuager » ou transformer la fragrance en nuage pour mieux se plonger dedans afin d’être entièrement imprégné. Un geste que l’on retrouve dans toutes les régions du monde, souvent apprécié des femmes au profil de séductrices, et des hommes du Brésil et du Moyen Orient, adeptes de l’application généreuse. Aptar répond à cette action « long time spray » par la solution à effet brume Precious, permettant une diffusion d’une durée trois fois supérieure à un spray classique pour une même dose de parfum, disponible en plusieurs versions (Precious, Petite&Precious, Precious 140 mcl).

Demande de nouvelles expériences

Au geste de pulvérisation d’un jus sur une base alcoolisée s’opposent différentes alternatives d’application et/ou de textures. « Il y a une attente de nouvelles expériences. Pour redynamiser le marché, il faut penser aux alternatives, réfléchir à la diversité des gestes associés aux formules autres que les bases alcool, comme les gels, les huiles, les cires ou même les poudres », note Sabine Bouillet-Lubot.

Parmi ces alternatives, l’application par touche, que le Codex traduit ainsi : « Déliprécis(e), se dit d’une personne qui cible avec délicatesse des points précis tels que l’arrière des oreilles, la nuque, les poignets, les creux du coude... ».

Un mode d’application qu’Aptar a permis de développer avec Note, un applicateur qui se remplit automatiquement de parfum et dépose son contenu par capillarité au contact de la peau. Note convient aux eaux de parfum, absolus, concentrés de parfum, mais peut également s’adapter aux formules huileuses.

D’autres gestes sont observés comme celui nommé « Smellfie », sentir son poignet imprégnés de parfum, auquel Aptar répond notamment par son application avec poire, Eternelle, et autres jeux de mains, caresses, frictionnements ou petites claques, notamment au Brésil avec les eaux légères.

Avec cette démarche inédite, Aptar entend éveiller les sens sur la gestuelle autour du parfum et convaincre ainsi les marques de l’importance d’une réflexion en amont de la création du produit. « Les marques sont très à l’écoute des attentes des consommateurs et commencent à prendre conscience de cela  », conclut Sabine Bouillet-Lubot.

À noter :

Sabine Bouillet-Lubot, Aptar, interviendra sur le thème « Comprendre l’évolution de la gestuelle et des modes d’application » dans le cadre du Fragrance Innovation Summit qui se tiendra le 5 juillet 2017 à Paris.

Programme détaillé et inscriptions : ici.