Ces jeunes femmes échangent des centaines de posts par jour sur leurs pratiques beauté, produits et besoins. Elles interagissent, partagent leurs trouvailles et expériences, prodiguent leurs conseils et avis. Les coups de cœur des unes font les découvertes des autres. Ces consommatrices de toutes les catégories de produits de beauté, à la pointe des nouvelles pratiques, techniques et tendances, sont d’authentiques nano-influenceuses.

Le maquillage figure évidemment parmi leurs sujets favoris. Pour sa première étude, My Beauty Community a choisi d’investiguer les insatisfactions et attentes make-up de ses Beauties Millennials. L’enquête quantitative a été menée auprès d’un échantillon de 5803 femmes de 18 à 35 ans, avec un cœur de cible 20-24 ans. Elle a été complétée par une analyse qualitative de la conversation spontanée entre Beauties sur le sujet, soit 3293 posts issus de 885 femmes et les commentaires associés. L’étude apporte un benchmark générationnel précieux ainsi que des informations très concrètes.

Le make-up, une passion et des enjeux multiples

98% de la communauté s’y intéresse ! Le make-up est une vraie passion, voire une addiction : « Je craque, je craque, je suis encore en train de craquer  ». C’est aussi un terrain de jeu et d’expérimentation créative, un sujet de partage et de validation sociale pour cette génération accro à l’image et aux réseaux sociaux :

« Make-up du jour, j’ai voulu tenter de faire un maquillage dans les tons rose/violine ce matin avec un bon liner comme j’aime. Que pensez-vous de ce make-up ? »

Leur intérêt pour le maquillage est aussi lié aux défauts physiques qu’elles se perçoivent : imperfections de la peau, cernes et poches, pores visibles... Ils se portent d’abord sur le visage, avant le corps. Effet d’âge qui engendre des soucis de peau, mais aussi visibilité de la fatigue liée aux modes de vie actuels, culture du selfie et signe que la norme de la minceur semble moins prégnante auprès de cette génération, déplaçant le focus du corps vers le visage.

1 jeune femme sur 2 est insatisfaite par au moins 1 produit de maquillage.

Des insatisfactions sur les produits make-up sont exprimées par 50.4 % de la communauté. On pourrait penser que l’insatisfaction est liée à l’inexpérience. Ce n’est que partiellement vrai. D’une part elles ont une pratique intensive, éclectique et pointue des produits. D’autre part, les 25-35 ans sont presque aussi insatisfaites que les 18-24 ans.

Les critères déterminant l’insatisfaction ou la satisfaction sont notamment les performances du produit, l’effet obtenu, la facilité d’application et le prix.

Le fond de teint et le mascara génèrent le plus de critiques, avec respectivement 61.1% et 42.2% de citations chez les insatisfaites, suivis par l’anticernes, le rouge à lèvres et la poudre. Les posts sont concrets et précis sur les reproches et les attentes : « Je recherche LE fond de teint idéal, celui qui couvre parfaitement sans effet plâtre et qui n’assèche pas ». Inventives, certaines Beauties détournent des produits pour répondre à leurs besoins et partagent leurs astuces : « Pour fixer l’highlighter, prenez un baume à lèvres incolore et tracer une ligne sur l’emplacement habituel de votre Highlighter ; estompez légèrement avec vos doigts et appliquez votre Highlighter comme d’habitude ».

Des questionnements sur la safety, le bio et l’éthique

Au-delà des insatisfactions concrètes, l’étude révèle des interrogations dans l’air du temps comme autant de points de vigilance qui doivent interpeler les marques. La composition des produits est discutée : « Vous connaissez quoi comme marque archi clean ? ». Et aussi, les produits sont-ils testés sur les animaux ? Ceux importés de Chine sont-ils safe ?
 Par ailleurs, les phénomènes bio et vegan touchent désormais le maquillage et l’on s’interroge sur la safety des produits bio, le « bio washing » de certaines marques, ou les raisons d’une offre si limitée en make-up.

Pour continuer à les faire craquer, rêver, jouer, expérimenter et aussi pour les fidéliser, la confiance sera un enjeu pour les marques.

Cette étude, non exclusive, est proposée aux marques qui souhaitent l’acquérir. My Beauty Community, souhaite mener d’autres enquêtes. La prochaine sera en multi-souscription et portera sur le soin visage, avec la possibilité d’y inclure des questions exclusives.