Si le tri des déchets est de plus en plus ancré dans les moeurs, les consommateurs peinent encore à placer les emballages dans la bonne poubelle. Ils sont en effet plus de 7 sur 10 en France à peiner à déchiffrer les multiples logos liés à l’environnement, selon un récent sondage OpinionWay réalisé pour la plateforme Alkemics [1].

16 logos différents

Il faut dire qu’il existe pas moins de 16 pictogrammes indiqués sur les emballages relatifs aux consignes de tri. Une véritable jungle au sein de laquelle de nombreux consommateurs s’égarent : 70% reconnaissant ne pas connaître la signification de la plupart d’entre eux.

Sur les 16 logos existants, seuls deux semblent ne pas avoir de secret pour environ la moitié des Français interrogés : 55% citent le "Tidyman" (fameux petit bonhomme qui jette ses ordures à la poubelle) et 54% la poubelle barrée, qui précise que le produit ne peut pas être jeté dans une poubelle classique (c’est notamment le cas des déchets électroniques).

Si d’autres sont reconnaissables à l’oeil des consommateurs, leur sens réel reste toutefois peu connu. C’est notamment le cas du logo "Point vert", que 72% des sondés avouent ne pas interpréter correctement. Reconnaissable à sa flèche verte entourée d’un cercle blanc, ce logo signifie que l’entreprise qui a fabriqué le produit a versé une contribution à un organisme français oeuvrant pour le tri et le recyclage des déchets. Or, les personnes pensent souvent que ce pictogramme indique un produit recyclable.

Attention croissante aux enjeux du tri

Certains produits sont toutefois plus faciles à trier aux dires des sondés : plus de 80% savent par exemple sans problème où jeter leur bouteille (que ce soit dans le bac de verre pour le vin ou dans la poubelle jaune pour la brique de lait). Mais les choses se corsent nettement plus lorsqu’il s’agit de jeter les petits pots vides pour bébé ou les barquettes en plastique issues de plats cuisinés (seuls 56% savent où les jeter sans se tromper).

De manière générale, l’enquête suggère une attention particulière accordée à l’impact environnemental des déchets générés par les emballages. Selon les Français interrogés, un bon emballage se doit d’être « recyclable » (57%), « biodégradable » (41%) ou encore fabriqué avec des matériaux « respectant l’environnement » (28%).