Nouveaux objectifs de réduction du CO2

Shiseido considère la réduction de ses émissions de CO2 dans le monde comme faisant partie de ses « pratiques environnementales de base ». En ce qui concerne ses sites au Japon, le fabricant de cosmétiques affirme avoir atteint son objectif initial pour 2010, à savoir une réduction de 15% par rapport à 1990. Aux États-Unis, grâce à l’utilisation de panneaux solaires sur le site de production, l’objectif initial de la société de réduire ses émissions de 10% par rapport au niveau de 2007 a été largement dépassé puisque la réduction a atteint plus de 20%. [1]

À partir de l’exercice fiscal en cours, de nouveaux objectifs ont été fixés, à la fois pour les sites de production et les autres, au Japon comme à l’étranger.

Vers des produits plus verts

En plus de la réduction des émissions de CO2, Shiseido veut améliorer la durabilité de ses produits tout au long de leur cycle de vie, de la recherche et développement, à l’utilisation finale par le consommateur, en passant par l’approvisionnement en matières premières et sans oublier le traitement des déchets.

Dans ce but, la société va promouvoir l’utilisation de contenants d’origine végétale et de papier de bagasse [2], et encouragera les pratiques de recyclage.

Ainsi, les efforts pourdévelopper et diffuser l’utilisation de contenants éco-sympathiques à l’intérieur du group débuteront avec la migration vers des contenants en polyéthylène issu de la canne à sucre pour les shampooings, les soins du corps et d’autres produits. En 2008, Shiseido a conclu un accord de développement commun avec Braskem S.A., un fabricant brésilien de produits chimiques, et avec le Japonais Toyota Tsuho Corporation, dans le but de sécuriser ses approvisionnements en contenants cosmétiques à base de polyéthylène de sucre de canne.

Pour informer les consommateurs sur les engagements du groupe en matière environnementale, les produits utilisant des contenant en plastique d’origine végétale porteront le label « Shiseido Earth Care Project ». De même, les produits dont les contenants comprennent plus de 20% (ratio poids) de plastique végétal porteront le label « Plant-based Plastic Container ».

La migration vers le papier de bagasse est prévue pour débuter en 2012, sur le marché japonais pour les nouveaux développements ou redéveloppements de produits cosmétiques qui nécessitent d’utiliser du papier.

Enfin, l’utilisation de recharges devrait concerner tous les fonds de teint [3] de la société, les poudres pour le visage et les shampooings et après-shampooings en taille jumbo, ainsi que 70% des soin pour le visage d’ici 2020.