Après l’application d’une lotion absorbante sur le visage, les utilisateurs utilisent un spray qui va vaporiser des nanofibres, dont la taille fait à peine un centième de l’épaisseur d’un cheveu. Ces nanofibres, dont la composition précise reste confidentielle, vont aussitôt s’agglutiner pour former un film transparent, lequel va agir comme une serre pour la peau, en retenant l’humidité tout en laissant la zone respirer.

Cette sorte de « seconde peau » peut être portée la nuit ou retirée après une minute environ.

Cette sorte de "seconde peau" peut être portée la nuit ou retirée après une minute environ. (Photo : © Charly Triballeau / AFP)

«  C’est la première fois qu’un produit cosmétique utilise une telle technologie  », a déclaré à l’AFP Masayuki Uchiyama, un expert de la peau du groupe Kao.

Développé en collaboration avec Panasonic, ce spray vaporisateur a nécessité dix ans de recherches, a ajouté M. Uchiyama : « Nous avons eu du mal à réduire la taille de l’appareil ».

Malgré son prix élevé - 50.000 yens, soit 416 euros environ - Kao estime que les ventes du produit pourraient atteindre 100 milliards de yens par an (832 millions d’euros) s’il était étendu au marché médical, pour traiter des cicatrices. De nombreux pansements vaporisés en spray existent toutefois déjà sur le marché pour traiter des brûlures ou des plaies, avec des technologies différentes.