Bien que jugé sûr dans la majorité des cas, le talc pourrait poser des problèmes sanitaires en cas l’inhalation ou d’exposition des zones périnéales. Santé Canada envisage donc d’élargir les restrictions sur l’utilisation du talc dans certains cosmétiques, produits de santé naturels et médicaments en vente libre.

Dans une évaluation du risque représenté par cette substance naturelle [1], Santé Canada et Environnement Canada estiment que l’inhalation de particules libres de talc peut endommager les poumons, même chez les adultes. Les poudres pour le corps, les poudres pour bébés ou les poudre libre pour le visage sont principalement visées.

Par ailleurs, les autorités canadiennes s’inquiètent également de l’exposition au talc de la zone périnéale chez la femme, incluant les parties génitales, ce type d’exposition ayant été associé au cancer des ovaires lors d’études sur la population humaine. Sont concernés : les poudres pour le corps, les poudres pour bébé, les couches et crèmes pour éruption cutanée, les antisudorifiques et déodorants génitaux, les lingettes pour le corps, les bombes de bain et bains moussants.

De nouvelles mentions d’avertissements et précautions d’emploi devraient donc être exigées pour ces produits.

Santé Canada et Environnement Canada précisent toutefois que le talc n’est pas dangereux pour l’environnement et que leur évaluation n’a révélé aucun risque pour la santé humaine découlant de l’exposition au talc présent dans de nombreux cosmétiques (notamment les poudre pour les pieds, les shampooings secs ou les produits en poudre pressée, comme le maquillage pour le visage), produits de santé naturels et médicaments en vente libre.

Les industriels et les autres parties intéressées qui le souhaitent sont invitées à soumettre des commentaires sur ce sujet avant le 23 juin 2021.