Ruinart rompt avec la tradition des coffrets unitaires et bouscule les codes du luxe en matière d’emballages. La Maison champenoise a fait un pas supplémentaire dans sa démarche environnementale avec un nouvel étui pour ses cuvées. Éco-conçue, cette enveloppe épouse exactement la forme des flacons de la marque, telle une seconde peau, tout en préservant l’intégrité́ du goût Ruinart jusqu’à la dégustation.

La coque minimaliste en papier se double d’un toucher doux et d’une surface texturée qui rappellent les caves historiques de la Maison, à Reims. Le design de l’étui réinterprète la gestuelle des établissements gastronomiques : il est inspiré par la manière dont les maîtres d’hôtels enroulent une serviette blanche autour des bouteilles de champagne.

L’utilisation de la fibre de cellulose ou pâte à papier a nécessité́ de résoudre deux défis technologiques. Le premier était de rendre l’étui imperméable à la lumière qui peut altérer le vin, notamment pour les flacons en verre clair. Le papier seul n’était pas une protection suffisante pour filtrer toutes les ondes lumineuses. Une nouvelle technique a été́ développée pour enrichir la pâte de cellulose d’un oxyde métallique naturel qui renforce l’opacité́ de cette seconde peau protectrice. Le second était de s’assurer que l’étui protège le vin jusqu’à la dégustation, résiste aux usages de service, y compris à l’humidité́, sans se détériorer. Adapté à une conservation au réfrigérateur, l’enveloppe conserve son intégrité́ plusieurs heures dans un seau rempli de glace. Ruinart propose ainsi une nouvelle gestuelle pour ses champagnes.

Ruinart bouscule ainsi les standards de la profession en matière de coffrets. « Là où un coffret statutaire faisait sens hier, un habit composé à 100 % de fibres de cellulose, entièrement recyclable, s’impose aujourd’hui avec légèreté́. Innovation durable, l’étui seconde peau prône un retour à la nature : il vise à réduire et recycler sans dénaturer ni l’expérience, ni le goût », souligne la marque dans un communiqué.

L’étui seconde peau a été développé au sein de la manufacture James Cropper, une entreprise familiale écossaise établie en 1845 et spécialisée dans le travail du papier.

Au total, sept prototypes furent nécessaires pour mettre au point cette coque en pulpe de papier qui épouse les contours de la bouteille. Une inspiration de plus pour le mode du parfum et des cosmétiques de luxe, lui aussi en quête de durabilité.