Les cosmétiques mettant en avant des propriétés anti-pollution sont de plus en plus présents et ne sont plus l’apanage des marques de beauté asiatiques. Selon Mintel, dans les douze mois qui ont précédé août 2016, 3% des lancements de produits de soins pour le visage intégraient le terme « pollution » dans leur descriptif, cette proportion atteignant 5% en Amérique du Nord et en Europe [1].

L’attention croissante des médias pour la pollution urbaine au niveau global attise l’intérêt des consommateurs, créant de nouvelles opportunités de développements pour l’industrie cosmétique qui peut étendre son offre à cette nouvelle catégorie de soins. 28 à 41% des femmes françaises, allemandes, italiennes, espagnoles et anglaises considèrent que les facteurs environnementaux tels que la pollution affectent l’apparence de leur peau [2]. L’Oréal a publié récemment une étude prouvant le lien entre la pollution atmosphérique et le vieillissement prématuré de la peau [3], et ce tout particulièrement chez les personnes ayant la peau sensible, ce qui renforce la prise de conscience de ses effets sur la peau. Cette étude met en avant le fait que les polluants entrainent dommages cellulaires, sécheresse, irritation et pigmentation cutanées, qui sont les marqueurs du vieillissement prématuré de la peau.

Bien que la pollution extérieure attire particulièrement notre attention, à chaque fois que nous ouvrons une porte ou une fenêtre cette pollution entre dans nos habitations et s’y accumule, créant ainsi la pollution intérieure. Métaux lourds et particules fines viennent s’ajouter à la pollution déjà présente provenant, entre autre, des produits ménagers, de la fumée de cigarette, des poussières et acariens, des climatisations et des gaz tels que le monoxyde de carbone produit lorsque nous cuisinons. Une caractéristique spécifique de la pollution intérieure est la capacité qu’ont de nombreux polluants à imprégner meubles et vêtements. En conséquence, nous y sommes constamment exposés et en contact direct. La pollution intérieure est un problème beaucoup plus important que nous le pensons : notre environnement intérieur contient 2 à 5 fois plus de polluants que l’environnement extérieur, dépassant les seuils autorisés par l’Organisation Mondiale de la Santé au niveau global.

La prise de conscience des consommateurs

Les consommateurs sont conscients que notre environnement intérieur a des effets néfastes sur notre santé et notre bien-être, et ont commencé à influencer certains segments du marché. De plus en plus de nouveaux ingrédients et formulations répondant à ce nouvel intérêt sont désormais disponibles.

Pourtant, le sujet de la pollution intérieure reste encore peu pris en compte par l’industrie cosmétique. Bien que le phénomène de peau sensible touche 60% de la population, les conséquences de la pollution intérieure menant à des peaux à tendance atopique et hypersensible sont encore très peu connues.

Une prise de conscience accrue et une meilleure compréhension des processus d’irritation induits par la pollution intérieure peuvent permettre de mettre l’accent sur le potentiel de cette nouvelle sous-catégorie de produits anti-pollution dans les développements des formulateurs et des fabricants de cosmétiques.

Un sourcing responsable de l’île de Jeju

C’est la composition et le mode d’action uniques de ce nouvel ingrédient actif qui permettent de contrer les effets de la pollution intérieure et de stimuler les processus d’immuno-modulation.

Eosidin™ est fabriqué à partir d’un extrait caractérisé de Citrus unshiu immature, riche en molécules actives : synéphrine et hespéridine, jouant un rôle majeur dans la régulation de la production d’éotaxine. Il contient également de la naringine qui réduit la libération d’histamine.

Cet extrait est obtenu à partir de petits fruits immatures de Citrus unshiu, qui sont retirés de l’arbre pour accroître son rendement et sont habituellement détruits par les cueilleurs. Le fruit immature est idéal car il contient une concentration de molécules actives plus importante que les fruits mûrs, en particulier pour ce qui est de la synéphrine. Par ailleurs, l’utilisation éco-responsable du Citrus unshiu permet d’assurer aux cueilleurs une nouvelle source de revenu et de réduire le gaspillage.