Il n’y a plus de doute, il faut remplacer les méthodes in vivo par des méthodes in vitro pour les produits de protection solaire. Que ce soit pour des raisons économiques ou éthiques, grâce aux industriels, sous la pression des associations, de la commission Européenne, des agences de santé ou de sécurité, le consensus est évident, la prochaine méthode développée doit être in vitro. D’ailleurs le travail a commencé depuis longtemps grâce notamment au Colipa qui a publié en 2006 la méthode UVA in vitro proposant une alternative à la méthode in vivo (PPD).

Mais qu’en est-il aujourd’hui en Europe si un industriel veut développer et vendre un produit de protection solaire car l’Europe dispose de deux méthodes pour l’UVA, une in vivo et l’autre in vitro. Peut-on utiliser l’une comme l’autre ? La seule méthode normalisée pour le SPF est in vivo, peut-on néanmoins utiliser une méthode in vitro pour revendiquer un SPF ? Quelles sont les méthodes qui devraient être utilisées en cas de contrôle ? Enfin quelles sont les autres méthodes normalisées et en cours de normalisations ?

Même si certaines réponses peuvent paraitre simples, les informations contradictoires provenant du web ou de certains journaux ou magazines peuvent prêter à confusion.

Lors des Cosmeticdays 2016, les 1er et 2 décembre à Marseille, nous présenterons les méthodes normalisées à ce jour ainsi que celles qui sont en cours de développement, notamment le SPF in vitro et pourquoi cette méthode est aussi complexe à développer. Mais nous tenterons également de répondre clairement à toutes ces questions afin d’avoir un statut clair et précis sur l’utilisation des différentes méthodes de détermination des indices de protection et de leur avenir.