Après un bon début d’année, le deuxième trimestre 2013 a vu le chiffre d’affaires des produits de grande consommation, agrégés à travers l’Europe, augmenter de +1,2 % sur un an, contre +3,3 % au trimestre précédent, selon les derniers chiffres publiés aujourd’hui par la société Nielsen.

L’augmentation de 1,2% des ventes a été nettement tirée par la hausse des prix (+2,7% sur le trimestre), masquant une baisse de 1,5 % des volumes.

Croissance turque

Parmi les 21 pays européens évalués, la Turquie a connu au deuxième trimestre la plus forte croissance valeur d’une année sur l’autre (+11,6%), suivie par la Finlande (+4,2%) et la Norvège (+2,2%). Le Royaume-Uni (+1,2%) a connu la plus forte hausse des cinq grands marchés d’Europe occidentale.

Neuf des 21 pays ont en revanche vécu une baisse d’année en année de la croissance de la valeur nominale. La Grèce (-4,4%) et la République Tchèque (-3,3 %) subissent les plus fortes baisses.

Hausse des prix, baisse des volumes

La valeur des ventes des biens de la grande consommation en Europe s’explique d’abord par un effet prix positif. L’inflation des prix en Europe est de +2,7 % sur un an au deuxième trimestre 2013, en baisse par rapport au +3,1% observé au 1er trimestre. Dans sept des 21 pays étudiés, l’inflation des prix est au-dessus de 3,0% au deuxième trimestre, seule la Grèce, la Norvège et la Pologne ont connu une baisse par rapport à l’an passé.

En Europe, le volume des ventes de produits de grande consommation a diminué pendant ce deuxième trimestre de -1,5%, contre une hausse de 0,2 % d’une année sur l’autre au cours du trimestre précédent. Des 21 pays européens, seules la Turquie, la Norvège et la Suisse ont enregistré une augmentation de leurs volumes des ventes.

Jean-Jacques Vandenheede, Directeur Européen Retail Insights de Nielsen, commente ces chiffres : « La croissance n’est pas aussi bonne qu’au début d’année, mais l’effet calendrier n’est pas à négliger, Pâques ayant été célébrée lors du premier trimestre cette année. Sans cela nous approcherions sans doute les 1% ou 1,5 % de hausse au deuxième trimestre. Les résultats du troisième trimestre seront donc décisifs pour évaluer la tendance annuelle. »