Il n’aura fallu qu’une petite année pour que ce tout nouvel ensemble soit opérationnel. Un véritable tour de force de la part des maîtres d’œuvre et de son designer, Beppe Riboli, plutôt adepte jusqu’à présent de bâtiments à l’allure de trend clubs. Du coup, on est frappé dès l’entrée du site par l’originalité et les lignes d’un ensemble très épuré entouré de verdure et recouvert de 7700 papillons. Et cette impression va grandissante une fois franchi les premières portes vitrées. On a ensuite la surprise de découvrir, un peu plus loin, entouré par une partie de l’édifice et d’une terrasse, un jardin où trône un olivier de quelques 400 ans. Luminosité, blancheur immaculée…, l’atmosphère respire incontestablement une certaine forme de sérénité. Il va faire « bon vivre » et travailler !
Les 700 m2 de laboratoires sont entièrement vitrés et donnent sur l’extérieur. Les ateliers de production et de transformation des produits poudres et liquides sont répartis en boxes autonomes (avec un système d’air conditionné sous pression pour éviter la contamination), à deux pas du hall de stockage entièrement automatisé réalisé par Toyota et qui délivre les exactes quantités de matières premières dans l’une des 2.000 caisses palettes individuelles en plastique, les « Omnibox ».
Tout a été minutieusement prévu pour que les 140 personnes qui travaillent ici chaque jour se sentent aussi bien que s’ils étaient chez eux. Cafétéria, salle de gym, auditorium, « osteria » pour les clients et parking privatifs pour les employés… Les 8.700 m2 de bâtiments, y compris, les halls de production sont entièrement autosuffisants grâce à une installation géothermique et des panneaux photovoltaïques (260 KW) installés sur les toits.
100 % « Made in Omnicos »
« Ouvrir la porte de notre ‘nouvelle maison, c’est notre façon de remercier chaque employé et collègue de travail, mais aussi tous nos clients et fournisseurs qui ont cru en nous durant toutes ces années et qui nous ont permis de grandir et d’évoluer à travers ce travail que nous avons toujours fait, et continuons à faire avec passion et enthousiasme », explique Manuela Guerrini, directrice commerciale.
« Cet accueil au sein de notre entreprise, est aussi une preuve de transparence et d’intégrité avec deux ‘open-style laboratories’ : le Diamante et le Kepleroom, le nouveau laboratoire de recherche avancée mais aussi une attention manifeste et voulue en matière de développement durable et de recherche d’impact zéro à tous les niveaux (éclairage led, installation géothermique, unité photovoltaïque et peinture et enduit anti-bactéries), ainsi qu’un engagement visant à réduire les déchets issus de la production », ajoute-t-elle.
Fondée in 1998, la firme italienne dont le chiffre d’affaires dépassera cette année les 25 millions d’euros (à comparer aux 5 millions réalisés six ans plus tôt !) dont 90 % réalisés à l’export, est spécialisée dans la formulation et la production de produits de maquillage.
« Au fil des ans, » précise Manuela Guerrini, « Omnicos est passé du rôle de simple fournisseur de produits à celui d’influenceur de produits et la société est aujourd’hui prête à franchir une nouvelle étape en investissant de plus en plus en R&D, faisant de l’innovation la première de ses priorités et gagnant la reconnaissance des acteurs du secteur : C’est la voie qu’il faut suivre ! L’innovation n’est pas seulement une question d’idées. C’est surtout une question de concrétiser ces idées. Innover ne signifie pas simplement créer quelque chose de nouveau. Innover signifie penser et réaliser quelque chose qui n’existait pas auparavant et qui réponde aux besoins des clients. Cela implique une capacité à pleinement comprendre leurs souhaits et surtout, savoir les anticiper ».
Sur le plan commercial, la firme italienne déjà bien implantée en Europe a décidé d’intensifier son effort sur le continent nord-américain avec, pour objectif, d’y doubler son activité. D’où la mise en place d’un nouvel agent en la personne d’Odette Bohan, basée sur la côte Ouest mais qui assure également une présence commerciale pour l’ensemble du territoire. « Quant à l’Asie, précise Manuela Guerrini, ce sera dans deux ans ! ». Autre objectif immédiat, industriel cette fois, investir dans la production de crayons avec l’arrivée cette année de trois machines de plus.
