Après une phase d’expérimentation dans deux pharmacies en 2020, Mustela étend son offre vrac à 21 pharmacies en France.

Si le gel hydroalcoolique des débuts de la phase test a été remplacé par le Gel Lavant Doux, un des best sellers de la marque, le principe reste inchangé : une machine distribue le produit dans un flacon en verre de 480ml - un flacon qui s’appelle “REVIENS” - lavable, réutilisable et recyclable. Les flacons vides sont mis à disposition des consommateurs en échange d’une consigne de 3 euros. Pour identifier le produit et garantir sa traçabilité, la machine édite automatiquement une étiquette à coller sur le flacon plein.

Le système permet de se réapprovisionner en Gel Lavant Doux à l’avocat bio et Gel Lavant certifié bio et vegan à l’huile d’olive bio sans parfum, deux produits par ailleurs proposés en format recharge.

Analyse du Cycle de Vie

Avec le soutien de l’ADEME, Mustela s’est fait accompagner dans sa démarche par Coopérative Mu, un agence d’écoconception qui a réalisé une analyse de cycle de vie (ACV) comparant l’impact environnemental du Gel Lavant certifié bio en version recharge par rapport à son alter ego à usage unique. L’objectif de la marque était de s’assurer dans un premier temps que l’offre rechargeable était plus vertueuse puis d’identifier les pistes d’amélioration avant de passer en phase de déploiement.

Au terme de cette analyse, la recharge en verre s’est ainsi avérée plus vertueuse au bout de trois remplissage du flacon “REVIENS”. Le système permet ainsi de réduire sa consommation de plastique de 76% tandis que celle de CO2 diminue de 220 grammes.

« L’économie circulaire et la réduction des déchets sont pour nous la voie à suivre pour continuer à réduire notre impact environnemental. Il faut qu’à chaque étape de leur cycle de vie nos produits soient les plus vertueux possibles. Chacune de nos avancées est ainsi un pas de plus vers le zéro déchet », affirme Karen Lemasson, Directrice RSE et Open Innovation des Laboratoires Expanscience.

Des arguments qui semblent séduire les consommateurs puisque le marché du vrac (tous secteurs confondus, donc en comptant l’alimentaire) est en forte progression en France, avec une croissance de 41% entre 2018 et 2019. Freinées par la crise sanitaire, les ventes de produits en vrac devraient bénéficier du retour à la normale pour atteindre 3.2 milliards d’euros en 2022, selon Nielsen [1].