Créée en 2003 en vue de diversifier l’offre produits du groupe IL Cosmetics, la société Luxcos est spécialisée dans la fabrication de mascara, eyeliner liquide et lipgloss, pour des clients majoritairement européens. L’activité se concentre autour de deux pôles : la vente de vrac, et l’offre full service, en partenariat avec Interpack, unité de conditionnement d’IL Cosmetics. Depuis sa création, Luxcos ne cesse de se développer, et a connu au cours des dernières années une croissance annuelle moyenne à deux chiffres. Le chiffre d’affaires devrait avoisiner les 10 millions d’euros en 2014.

Nouveaux brevets

« Les premiers investissements ont été concentrés sur le département R&D, auquel nous avons consacré 20% de nos effectifs. Deux pôles d’innovation travaillent sur le développement de nouvelles formules, et sur l’optimisation du couple packaging/formule. Les performances des produits sont en effet étroitement liées à la bonne interaction entre les différents éléments du système. Ceci est particulièrement vrai pour les mascaras, mais aussi pour les eyeliners et les lipgloss,  » souligne Christophe Delas, directeur de Luxcos.

Les efforts et investissements en R&D se sont concrétisés en 2013 par l’octroi d’un premier brevet concernant un booster d’intensité couleur dans les mascaras. Le dépôt de deux nouveaux brevets est d’ores et déjà planifié pour cette année, dont un le mois prochain.

Effet volume et transfert rapide

« En matière de mascaras, les demandes des clients sont principalement orientées ‘volume + effet additionnel’, tout comme 80% des revendications du marché,  » précise Chrsitophe Delas. «  Elles concernent aussi le transfert rapide sur cils, d’où l’importance du travail de notre ingénieur packaging sur la recherche de combinaisons optimales. Dans le but d’offrir un large éventail de possibilités à nos clients, certaines collaborations ont d’ailleurs été mises en place avec la plupart des fournisseurs de packaging européens - sans aucune exclusivité.  »

Mais Luxcos développe également d’autres types de formules, comme par exemple les formules à effet mouillé, ou des formules adaptées à un mode de démaquillage spécifique (démaquillage à l’eau à 38°C par exemple). « Concernant les mascaras waterproof - qui représentent 15 à 20% du marché - nous avons acquis un réel avantage concurrentiel sur l’ensemble des effets recherchés : Volume, longlash, curl, effets multiples ou all-in-one, » ajoute-t-il.

25 nouvelles formules de mascara

Pour adapter ses développements aux évolutions du marché, Luxcos investit également dans la compréhension des besoins des consommatrices, notamment via l’organisation de panels représentatifs des différentes typologies de cils (caucasiens, africains, asiatiques en fonction des besoins particuliers des développements).

«  Notre but est en effet de proposer un ensemble de formules et de combinaisons formule-packaging qui répondent à l’ensemble des attentes des consommatrices, ces dernières se différenciant fortement par leurs cils et leur rituel maquillage. Nous avons en effet constaté qu’il n’existe pas de mascara parfait susceptible de convenir à l’ensemble des consommatrices, ce qui explique sans doute l’offre multiple et diversifiée des marques. Ces conclusions nous ont amené à proposer un grand nombre de systèmes. À ce titre, plus de 25 nouvelles formules de mascaras seront proposées dès avril cette année,  »

Pour plus d’efficacité, le service marketing travaille conjointement avec la R&D et les fournisseurs de packaging sur l’amélioration des systèmes. Fort de ses dix ans d’expertise, Luxcos peut ainsi s’appuyer sur les synergies entre ses différents services (laboratoires, unité de production, service commercial et service marketing), facilitées par une implantation sur un site unique au Luxembourg.

Luxcos veut maintenant focaliser ses investissements humains sur le service commercial pour soutenir la progression de la société en termes de part de marché. « Nous allons également travailler sur notre future unité de production de vrac dans le cadre d’une augmentation de nos capacité. Nous aurons l’occasion d’en reparler dans quelques mois,  » conclut Christophe Delas.