Mintel a récemment publié les résultats d’une étude montrant que seule une Britannique sur quatre (28%) reconnaît qu’elle jette son maquillage, shampooing ou gel douche s’il sent bizarrement ou s’il est décoloré.

Pour Alexandra Richmond, Senior Beauty Analyst, « ce n’est pas seulement une question de produits qui ne sont plus à l’optimum de leur efficacité, le vieux maquillage peut être dangereux pour notre santé. Tout comme la nourriture, les cosmétiques peuvent se périmer et devenir dangereux à utiliser. » Selon elle, « ces récents résultats révèlent un manque d’information sur les dates de péremption des produits cosmétiques. »

Pour la Cosmetic Toiletry Perfumery Association (CTPA), les résultats de l’étude conduite par Mintel « sont une source de préoccupation qui laisse entende que certaines femmes continuent d’utiliser des produits à l’aspect et à l’odeur étranges, en dépit des recommandations de l’industrie ».

L’association regroupant les industriels britanniques de la cosmétique ajoute cependant : « Nous sommes confiants dans le fait que les consommateurs sont tout à fait capables d’utiliser leurs produits selon l’usage prévu. Les fabricants prennent soin de s’assurer que ces produits conviennent bien à cette utilisation et que leur qualité et leur efficacité durent bien plus longtemps que le temps nécessaire aux utilisateurs pour en profiter pleinement et en toute sécurité. »

Mintel a également étudié les comportements concernant les ingrédients des cosmétiques. Actuellement, seulement une femme sur quatre (25%) déclare vérifier fréquemment les ingrédients des cosmétiques et produits de toilette qu’elle utilise. En revanche, presque la moitié des femmes (47%) ne prennent pas la peine de lire les listes d’ingrédients des marques auxquelles les font confiance et presque un quart pense qu’il n’est pas nécessaire de vérifier les ingrédients lorsqu’il s’agit d’un produit naturel. La lecture des listes d’ingrédients est un exercice difficile pour une femme sur cinq en raison des petits caractères utilisés ou parce que les listes sont cachées au dos d’étiquettes amovibles.

Au final, un cinquième (19%) des femmes se préoccupe de l’origine des ingrédients cosmétiques ainsi que de l’impact de leurs produits de toilette sur l’environnement. Ces préoccupations sont les plus élevées parmi les femmes qui ont des enfants.