Si les femmes font de plus en plus attention aux produits qu’elles s’appliquent sur la peau, la grossesse apparait comme une période durant laquelle elles sont encore plus vigilantes. Si leur confiance va surtout aux produits d’origine naturelle, bio et made in France, elles sont avant tout désireuses de pouvoir facilement décrypter la composition des cosmétiques, et attendent toujours plus de transparence de la part des marques pendant cette période. C’est ce que révèle une étude menée par OpinionWay pour le label Ozalys [1], dont les soins sont certifiés pour la femme enceinte et allaitante.

Fort besoin de réassurance

Plus d’une femme sur deux (51%) regardera même à deux fois la liste des ingrédients de ses cosmétiques lors d’une grossesse, et près des trois quarts (73%) ne feront confiance qu’à une sélection de produits. La majorité des femmes interrogées (64%) ne se tournera d’ailleurs que vers des produits familiers.

Mais cette période se révèle être un véritable casse-tête pour les femmes qui ne souhaitent - bien évidemment - prendre aucun risque. La qualité et l’innocuité des cosmétiques apparaissent de fait comme deux critères primordiaux pendant la grossesse, bien que 82% des femmes considèrent comme difficile le décryptage de la liste des ingrédients d’un produit. La majorité confie ne pas être en mesure de distinguer les « mauvais » des « bons » ingrédients. Notons qu’elles attachent une attention particulière à la composition des soins solaires au cours de cette période délicate (71%).

Près de deux femmes sur dix (16%) seraient même prêtes à concevoir elles-mêmes leurs cosmétiques pendant leur grossesse pour pallier ce manque de transparence. Un chiffre qui progresse chez les générations les plus jeunes, à savoir les moins de 35 ans, témoignant d’un intérêt particulier pour le fait maison.

Les conseils des professionnels plutôt que ceux des influenceurs

Preuve de ce besoin de transparence et de confiance, une écrasante majorité de femmes (81%) déclare vouloir se tourner en priorité vers les professionnels de santé pour leurs achats en cosmétiques au cours de cette période. Seul un cinquième du panel se dit prêt à suivre l’avis des médias ou des influenceurs, et 25% à se tourner vers une application pour choisir ses cosmétiques.

Reste la question du prix, qui reste le principal frein d’achat de produits perçus comme plus sûrs. Près des trois quarts des répondantes estiment que les produits de beauté naturels et bio sont encore trop chers.