L’emballage fait partie intégrante de l’expérience d’achat d’un produit de luxe. Les marques lui accordent une attention toute particulière et les fabricants déploient des trésors de technologie et de savoir-faire pour qu’ils soient parfaits. Apparemment, les consommateurs ont parfaitement conscience de la valeur de ces efforts !

À l’heure où les questions de durabilité prennent de plus en plus d’importance et où les fabricants s’efforcent de prolonger la durée de vie des emballages, une nouvelle étude réalisée par le site britannique Money.co.uk s’est penchée sur la valeur de revente du packaging de griffes comme Rolex, Louis Vuitton et Chanel. Ils peuvent avoisiner la centaine d’euros.

Ainsi les emballages de grandes marques d’horlogerie peuvent se vendre environ 160 livres (soit 185 euros) pour ceux de Rolex, et 149 livres (173 euros) pour ceux du fabricant suisse Tag Heuer. Les écrins de la griffe Breitling obtiennent la troisième place du classement, et se revendent généralement sur le marché de l’occasion pour 130 livres (150 euros). Une somme modeste sachant que certains modèles de l’horloger suisse valent dix fois aux enchères.

L’attrait des flacons de parfum vides

Si les emballages de marques de montres de luxe sont les plus valorisés, les sacs de maisons comme de couture comme Gucci et Louis Vuitton le sont également. Ils sont estimés à 69 livres (environ 80 euros), tandis que ceux de Louboutin sont légèrement moins cotés. Petite déception pour Tiffany & Co. dont les célèbres boîtes à bijoux ne valent que... 51 livres (59 euros). Elles ont toutefois su se faire une place dans l’imaginaire populaire au fil des années, et leur couleur turquoise, communément appelée "bleu Tiffany", est reconnaissable entre mille.

Du côté des emballages de produits cosmétiques, ce sont les flacons de parfum qui rencontrent le plus de succès. Si de plus en plus de marques les recyclent par souci écologique, elles sont également convoitées par certains collectionneurs. Celles de Dior sont généralement revendues pour une cinquantaine de livres, suivies de près par les flacons de parfum de Chanel et Hermès.

On notera aussi l’attrait des contenants en verre des bougies de la maison diptyque : ils valent 50 livres (58 euros), soit le prix d’une bougie neuve de la maison de parfums parisienne !

Dans de telles conditions, il n’y a donc rien de surprenant à ce que les consommateurs, pleinement conscience de la valeur des emballages qu’ils ont en mains soient séduits par les option de reremplissage qui leur sont de plus en plus souvent proposées. Une situation qui pourrait inspirer les marques sur de nouveau moyens de renforcer le lien avec les consommateurs.