Il ne s’agit pas d’un standard au sens strict, mais plutôt de lignes directrices qui devraient permettre de clarifier la façon dont les producteurs d’aliments, de biens de consommation et de services agissent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, dioxyde de carbone compris, liées à leurs produits.

Le guide, publié sous l’acronyme PAS 2050 (pour Publicly Available Specification 2050), a été développé dans le cadre d’un processus de consultation rigoureux, qui a impliqué près d’un millier d’experts au Royaume-Uni et dans d’autres pays. II a pour objet de fournir une méthode détaillée pour le calcul des émissions de gaz à effet de serre et notamment du dioxyde de carbone, qui résultent de la production de biens et de services, et ce pour l’intégralité de leur cycle de vie - depuis l’approvisionnement en matières premières, jusqu’à la fabrication, la distribution, l’utilisation et la mise au rebu. Il devrait également faciliter l’évaluation des alternatives envisagées en termes de conception, de sourcing, de mode de fabrication ou de choix des fournisseurs de matières premières. Il devrait ainsi être un outil d’amélioration de la compétitivité environnementale des entreprises concernées.

La mise en œuvre de cette ligne directrice demeure volontaire, toutefois les entreprises qui y font référence doivent l’appliquer intégralement.

Le Carbon Trust a déjà testé le PAS 2050 sur environ 75 produits avec des sociétés telles que PepsiCo, Boots, Innocent, Marshalls, Tesco, Cadbury, Halifax, Coca Cola, or Kimberly Clark.

Cette phase de test a ainsi aidé Boots à redessiner le réseau logistique de sa ligne de shampooings Botanics, de façon à ce que les produits puissent être livrés directement aux magasins, réduisant ainsi les distances parcourues et les quantités de sur-emballages de stockage. À elle seule, cette mesure aurait permis de faire baisser l’empreinte carbone du shampooing de près de 10%.

Le PAS 2050 peut être téléchargé depuis le site du BSI à : www.bsi-global.com