En 2007, Alkos Cosmétiques, seule usine française à produire des crayons de maquillage, réalisait 11 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le rachat, en avril 2008, de Sagal et d’Intercosmétiques, alors détenues par Financière Beauté, a permis à la société de tripler son chiffre d’affaires. Les dirigeants du groupe, ne comptent pas s’arrêter là et investissent fortement pour consolider cette croissance.

Au moment de son rachat, Sagal, spécialisée dans la production de savons haut de gamme, réalisait trois millions d’euros. Quant à Intercosmétiques, une entreprise « full service » spécialisée dans le développement de produits de maquillage, de soin, et leur conditionnement, elle réalisait 20 millions d’euros… Après avoir réuni les trois entités sous une même bannière, le groupe Alkos compte bien faire pleinement jouer leurs synergies dès l’année prochaine.

« Nous avons décidé d’investir en priorité chez Intercosmétiques, en doublant purement et simplement l’usine d’Angers dans les mois qui viennent avec, comme principaux axes, l’automatisation mais aussi le développement de l’Airless et de la technique du ’chauffé/coulé’ pour la fabrication de rouges à lèvres et de lip-gloss, » explique Gérard Gieux [1], le PDG du groupe. « C’est un effort industriel important, doublé d’un effort commercial et marketing, avec le renforcement de l’équipe commerciale, le tout dans un esprit davantage ouvert sur l’export », précise Gérard Péverelli, le Directeur Général.