Déplacements moins fréquents, baisse de l’activité physique, grignotages accentués par l’anxiété liée à une situation générale incitant à la recherche d’aliments sucrés (biscuits, chocolat, gâteaux...) qui « rassurent » ... Le confinement a favorisé une prise de poids chez une majorité des Français (57%) : ces derniers rapportant avoir pris en moyenne 2,5 kilos depuis le 17 mars, selon une étude Ifop [1] pour Darwin Nutrition, un site d’information et de conseil consacré à l’alimentation saine.

Le nombre de kilos pris durant le confinement s’avère sensiblement plus élevé chez les hommes (+ 2,7 kilos) que chez les femmes (+ 2,3 kilos).

Cette prise de poids a particulièrement affecté les Français vivant en famille nombreuses - 64% des Français confinés avec plus de 4 personnes ont pris du poids contre seulement 53% de ceux confinés seuls - et/ou pratiquant peu d’activité physique : 65% des personnes n’en faisant pas ont pris du poids contre 42% chez ceux faisant du sport tous les jours. De même, elle apparaît très corrélée au stress au regard du niveau qu’elle atteint (66%) chez ceux se disputant « régulièrement » avec leur conjoint à propos des tâches du foyer.

Toutefois, 29% des Français déclarent avoir perdu des kilos pendant cette période, notamment dans les rangs de celles et ceux vivant seuls (33%) et ayant pu faire du sport tous les jours (43%).

Le confinement a également fait évolué les habitudes alimentaires et culinaires. Le "fait maison" a le vent en poupe : 42% des Français consacrant plus de temps qu’avant à la préparation des repas, et 29% faisant plus d’aliments maison, comme le pain et les yaourts.

Enfin, 29% des français déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’impact de leur alimentation sur l’environnement après le déconfinement. Les nouvelles générations sont particulièrement concernées : les jeunes, et notamment les étudiants, déclarent qu’ils accorderont plus d’importance à l’équilibre de leur alimentation post-confinement (42% des étudiants contre 33% toutes catégories confondues), et à l’impact de celle-ci sur l’environnement (37% des étudiants contre 29% toutes catégories confondues