Le projet de directive de Santé Canada vise à définir et à communiquer des limites appropriées pour traces de métaux contenues sous forme d’impuretés dans les cosmétiques, notamment pour les métaux comme le plomb, l’arsenic, le cadmium, le mercure et l’antimoine, dont on sait qu’ils ont des propriétés toxicologiques significatives.

En fait, l’utilisation de tous ces métaux lourds, ainsi que du chrome, est interdite dans la formulation des produits cosmétiques commercialisés au Canada. Toutefois, « les métaux lourds sont présents naturellement dans l’environnement, soit dans les roches, le sol et l’eau ; ils se retrouvent donc dans la fabrication de pigments et d’autres matières premières dans toutes les industries, y compris celle des cosmétiques, » indique Santé Canada sur son site internet.

Le projet de directive prévoit que «  la présence d’impuretés de métaux lourds dans les cosmétiques est inévitable en raison de la nature ubiquiste de ces éléments, mais ces impuretés doivent être éliminées lorsqu’il est techniquement possible de le faire » et que les concentrations de métaux lourds dans les cosmétiques sont jugées techniquement évitables quand elles dépassent les limites suivantes :

Plomb : 10 ppm
Arsenic : 3 ppm
Cadmium : 3 ppm
Mercure : 3 ppm
Antimoine : 5 ppm

Selon Santé Canada, « ces niveaux sont basés sur les niveaux de fond découverts dans des cosmétiques échantillonnés au Canada et sont conformes aux niveaux d’impuretés acceptables établis dans d’autres pays. »