À l’occasion de la visite d’Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie auprès de plusieurs entreprises de la Cosmetic Valley, près de Chartes, Eure-et-Loir, le pôle de compétitivité et la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA) ont affirmé leur volonté de soutenir le secteur verrier français.

Préserver le tissu industriel français

Le texte remis à la ministre et signé par plusieurs grands acteurs du marché [1] souligne l’importance et l’urgence de préserver l’ensemble des composantes de l’industrie cosmétique française, et particulièrement sa branche parfumerie.

« Fondée sur le ‘Fabriqué en France’ et occupant 246.000 salariés, cet écosystème unique génère le deuxième excédent commercial de notre pays. Véritable tissu industriel, il relie tous les maillons de sa chaîne de valeur, depuis la production des ingrédients et les centres de recherche jusqu’à la distribution des produits finis, en passant par le développement et la fabrication des articles de conditionnement. L’industrie verrière, dont les signataires soulignent la qualité des produits, l’excellence des savoir-faire et les capacités des usines situées dans l’Hexagone et en Europe, en fait partie intégrante », expliquent la Cosmetic Valley et la FEBEA dans un communiqué commun.

Les signataires expriment leur souhait d’optimiser autant que possible les délais de paiement et d’éviter les stocks non appelés, de privilégier les verriers français dans leurs approvisionnements et de faciliter la trésorerie des sociétés qui composent la filière.

« Comité de filière »

Les signataires rappellent notamment le rôle des verriers français en matière d’innovation et de durabilité. Il s’agit selon eux d’une « filière stratégique pour l’économie française » qui doit pleinement bénéficier des moyens du Plan de Relance et des efforts déployés par mes pouvoirs publics pour « l’amélioration de la compétitivité du site France ». Ils appellent notamment à mettre à la disposition de la filière «  les outils, marque collective à l’internationale et comité de filière, indispensables à son développement face à une concurrence étrangère de plus en plus exacerbée ».

« Je salue les entreprises qui, dans une période difficile, ont fait le choix de la solidarité par cette déclaration en pariant sur le temps long, en préservant un écosystème performant et en permettant ainsi la réussite des transitions économiques et écologiques en cours. Je réunirai prochainement un comité de filière avec les acteurs du marché pour concrétiser ces avancées », a déclaré Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Industrie.