La Food and Drug Administration (FDA) américaine a publié vendredi dernier un projet de guide pour l’utilisation des nanotechnologies par l’industrie cosmétique.
Le document intitulé Guidance for Industry : Safety of Nanomaterials in Cosmetic Products, présente la position actuelle de la FDA sur l’évaluation de la sécurité des nanomatériaux utilisés dans les produits cosmétiques.
Parmi les points clés du document :
– Les exigences légales pour les produits cosmétiques contenant des nanomatériaux sont les mêmes que celles applicables à l’ensemble des cosmétiques. Les entreprises et les particuliers qui commercialisent des produits cosmétiques sont légalement responsables de la sécurité de leurs produits et doivent les étiqueter correctement.
– La réalisation d’évaluations d’innocuité des cosmétiques contenant des nanomatériaux, peut impliquer de modifier les méthodes actuelles ou d’en développer de nouvelles.
« Ce guide encourage les fabricants à prendre conseil auprès de l’agence avant de prendre leurs produits sur le marché. Cette consultation aidera les experts de la FDA à gérer les questions d’innocuité, ou autres, liées aux nanoproduits, ou à répondre aux questions relatives à leur statut réglementaire, » explique la FDA dans un communiqué.
L’éventail des applications potentielles des nanotechnologies est très large : emballage des aliments, modification de l’aspect et de la texture des produits cosmétiques.
« Nous adoptons une approche scientifique prudente pour évaluer chaque produit sur ses propres mérites et ne pas émettre de grandes hypothèses générales sur la sécurité des produits issus des nanotechnologies, » explique, Margaret A. Hamburg, la Commissaire de la FDA.
Ces lignes directrices auront pour but d’aider l’industrie et les autres parties prenantes à identifier les problèmes d’innocuité qui peuvent être liés à la présence de nanomatériaux dans les produits cosmétiques et à développer un cadre pour leur évaluation. À ce stade, la FDA sollicite les commentaires de toutes les parties intéressées. Ces commentaires doivent être soumis par voie électronique ou par écrit dans les 90 jours.
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