Le dernier rapport de Quantis, Make Up the Future : Levers of change for a Sustainable Cosmetics, est un appel à l’action pour que les acteurs de la beauté unissent leurs forces pour combler des lacunes critiques en matière de données afin de mieux comprendre les impacts environnementaux de leur industrie. Il souligne les principaux problèmes auxquels l’industrie mondiale des cosmétiques est confrontée aujourd’hui et propose une palette de solutions basées sur la science.

En s’appuyant sur l’expertise scientifique de Quantis ainsi que sur des exemples concrets de leaders de l’industrie en matière de durabilité, tels que BeautyCounter, Chanel, Coty, The Estée Lauder Companies, la Fédération des entreprises de beauté (FEBEA), le Groupe Rocher, L’Oréal, le Personal Care and Cosmetics Council (PCPC), le rapport encourage les responsables du développement durable, les décideurs d’entreprise et leurs équipes à :

 Cibler les efforts et les ressources sur les sujets qui feront vraiment la différence ;
 Identifier les opportunités de collaboration et d’innovation au sein des entreprises et de l’industrie ;
 Recueillir des données de haute qualité, cohérentes et représentatives pour comprendre les impacts environnementaux tout au long de la chaîne de valeur ;
 Fixer des objectifs environnementaux audacieux qui poseront les bases de la résilience dans un monde aux ressources limitées ; et
 Accélérer les choses à l’échelle de l’industrie afin de préparer un avenir durable pour les cosmétiques.

Insuffisance des données

Le rapport jette également un regard critique sur les lacunes des données environnementales dans le secteur des cosmétiques. « Les données peuvent être un catalyseur majeur du changement. Pour que l’industrie des cosmétiques rattrape les catégories de produits de consommation courante les plus avancées en matière de durabilité, elle aura besoin de données plus complètes et de haute qualité pour prendre la pleine mesure et la portée de ses impacts environnementaux », explique Quantis dans un communiqué.

Sur la base des données actuellement disponibles, Quantis évalue la contribution de l’industrie cosmétique aux émissions mondiales de CO2 entre 0,5% et 5%, une imprécision soulignant la nécessité de données supplémentaires pour une meilleure évaluation de l’impact réel de l’industrie.

« Ce que les données estimatives de l’empreinte permettent toutefois de montrer, c’est que les matières premières, l’emballage, le transport et l’utilisation sont les principaux domaines où des solutions innovantes et fondées sur la science peuvent conduire à une réduction significative de l’impact », souligne le cabinet de conseil.

Quantis, L’Oréal et d’autres acteurs de la durabilité du secteur des cosmétiques partageront leurs expériences lors d’un webinaire le 10 juin 2020.