L’industrie de la parfumerie cosmétique est le deuxième secteur exportateur de l’économie française après l’aéronautique. « Chaque année, nos exportations sont équivalentes à 150 airbus ou 400 TGV, » rappelle Marc Antoine Jamet, Président de la Cosmetic Valley.

Pour améliorer encore la compétitivité de la France (23% de parts de marché mondial) dans ce secteur, la Cosmetic valley souhaite rendre la chaine logistique export moins coûteuse, plus rapide, plus sûre. Pour cela, le Pôle de Compétitivité a décidé de monter un projet collaboratif avec ses adhérents et plusieurs partenaires avec pour objectif d’améliorer la fiabilité des flux physiques et d’information de la chaine logistique export.

En pratique, ce projet mobilise un consortium d’entreprises de la parfumerie-cosmétique, Dior, Guerlain, Sephora, Hermès, Lampe Bergé, ainsi que plusieurs grands partenaires : Haropa/Ports de Paris Seine Normandie, l’Institut des Sciences et Études Logistiques (ISEL), le CRITT T&L, Logistique Seine-Normandie et l’Institut du Droit International des Transports (IDIT).

Le projet commencera par un état des lieux effectué conjointement par les partenaires. Cette phase permettra de recueillir les besoins et les données permettant d’alimenter la réflexion sur trois axes :

 L’optimisation de la chaine logistique en développant un modèle d’optimisation dans lequel il sera possible de faire varier les indicateurs sensibles afin de tester des scénarios (nouveaux schémas logistiques, plateforme mutualisée…).
 La sécurisation des flux exports en identifiant les spécificités et les contraintes administratives, réglementaires et juridiques puis en mettant en place des actions pour lever les verrous et fluidifier les flux d’information.
 Le développement de la reverse logistique (logistique des retours) en identifiant les pratiques et les réglementations à venir sur la gestion des packaging, contenants et PLV pour proposer un modèle de collecte et de valorisation optimal.

Ce projet, baptisé COSVAPEX (pour Cosmetic Valley Performance Export), aura une durée de 18 mois pour un budget total de 577 249 euros, financé à 47% par l’État, la Région Normandie et l’Europe (fonds CPIER et FEDER)