Marc-Antoine Jamet, Président de la Cosmetic Valley

Alors qu’un rapport récent de l’Institut de l’entreprise - un think tank souvent présenté comme un club de grandes sociétés françaises - juge les pôles de compétitivité français trop nombreux et peu performants, et que le gouvernement cherche de nouvelles voies pour leur donner un second souffle, les représentants de la Cosmetic Valley affichent, quant à eux, un volontarisme confiant.

Lors d’une conférence de presse organisée à Chartres à l’occasion de la 10e édition du Congrès Enjeux Réglementaires Parfums et Cosmétiques, Jean-Pierre Gorges, député UMP, maire de Chartres et Président de Chartres Métropole, a affirmé son souhait de donner davantage de visibilité au pôle, notamment auprès du grand public et des visiteurs étrangers. Selon l’Écho Républicain, cela passerait par le déménagement du siège du pôle vers un lieu plus vaste et prestigieux. Le Palais épiscopal de Chartres, qui abrite actuellement le musée des Beaux-Arts, ferait parti des lieux envisagés. L’objectif en tout cas, est de créer un vaste show-room illustrant le savoir-faire des entreprises membres de pôle.

De son côté, Marc-Antoine Jamet, Président de la Cosmetic Valley, et également Secrétaire général du groupe LVMH, s’est réjouit de la capacité du pôle à réunir PME et multinationales. « La Cosmetic Valley est actuellement le premier centre de ressources pour l’industrie de la cosmétique dans le monde, c’est aussi un atout pour les exportations de la France,  » a-t-il rappelé. Dans un contexte de concurrence internationale exacerbée, il a tenu a souligné l’importance de poursuivre son développement et sa consolidation car « partout dans le monde les territoires tendent à se spécialiser pour renforcer leur attractivité.  »

10e édition du Congrès Enjeux Réglementaires Parfums et Cosmétiques à Chartres (Eure et Loir)

Le pôle de compétitivité de l’industrie française de la cosmétique regroupe à ce jour, sur trois régions (Centre, Haute Normandie, Île de France), près de 600 entreprises de la filière beauté - parmi lesquelles figurent 80% de PME, et une quinzaine de marques mondialement reconnues et de multinationales.