Les investisseurs sont originaires de 16 pays et ils ont réalisés leurs investissements dans 20 pays. La moitié environ des transactions (28) ont été des opérations transfrontalières. Sans surprise, compte tenu de l’origine du secteur, l’Europe est au cœur des transactions - qu’il s’agisse de l’origine des investisseurs que de la localisation de l’objectif. De nouveaux investisseurs émergent toutefois au Moyen-Orient et de plus en plus en Asie.

Selon ThinkingLinking, les 45 investisseurs incluent de nombreux visages nouveaux sur le marché des fusions acquisitions. «  Ils étaient jusque-là heureux avec une croissance organique mais ils ont rejoint le mouvement de consolidation », explique la société. Bien que les principaux acteurs soient derrière plusieurs des accords dépassant les 100 millions d’euros, les transactions de 10 à 100 millions d’euros ont pour la plupart été réalisées par des entreprises de taille moyenne bien financées et réalisant leur première acquisition.

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« Les entreprises sont concentrées dans moins de mains par des entreprises ayant assez de confiance et d’implication pour payer des prix élevés pours’engager dans un monde en rapide évolution  », estime Mark Dixon, l’expert en réflexion du cabinet.

Les investisseurs se répartissent en trois groupes principaux : les investisseurs financiers, les acheteurs internes du secteur des ingrédients cosmétiques et les investisseurs horizontaux tels que les fabricants d’ingrédients alimentaires ou des pharmaceutiques entrant pour la première sur le marché des cosmétiques. Les premiers en nombre sont les acheteurs internes du secteur. Ils rationalisent ainsi un secteur traditionnellement éclaté, tant en termes de produits que de géographie.

La totalité de l’étude peut être consultée sur le site thinkinglinking.com