« La filière de la chimie du végétal s’apprête enfin à concrétiser certaines promesses », se réjouit Xerfi-Precepta. Selon le cabinet d’études, la demande croissante en faveur des produits chimiques verts - dont les ventes ont progressé de 4% en 2018 - est principalement le fait de industries des cosmétiques et détergents.

Xerfi-Precepta insiste toutefois sur l’importance pour la filière de sortir de la comparaison avec la pétrochimie et démontrer sa valeur et ainsi lever les difficultés liées aux investissements importants côté clients pour l’adaptation des process de fabrication comme des produits.

« La filière de la chimie verte doit apporter des propriétés supplémentaires et répondre à un usage qui n’est pas servi par les polymères classiques. Les biotechs devront également placer leurs efforts d’innovation dans une démarche écologique et démontrer leur capacité à réduire l’empreinte environnementale afin notamment d’améliorer leur image », souligne le cabinet d’études.

En dépit de ces difficultés, Xerfi-Precepta estime que la chimie verte a dépassé le stade expérimental pour entrer en phase d’industrialisation, attirant les investissements d’agro-industriels comme Tereos et Roquette ou de groupes de chimie comme Arkéma, Total ou NorskeSkog.