Plus de produits naturels et responsables, moins de déchets, moins de make-up, et une routine désormais axée sur les soins fondamentaux… En une année, la pandémie de Covid-19 a considérablement accéléré une transition déjà bien engagée avant l’apparition du virus. Port du masque et gestes barrière ne sont pas étrangers à ces bouleversements.

Soins des mains et du visage

Si la tendance "no make-up" semble perdurer, les soins du visage soumis au port quotidien du masque et les produits pour la beauté des mains rencontrent un franc succès.

Les données présentées par Kiute, l’un des spécialistes français de la réservation en ligne de prestations de beauté, témoignent ainsi de l’engouement croissant pour la beauté des mains et le nail art. L’application de solution hydroalcoolique plusieurs fois par jour peut en effet se révéler néfaste pour les mains, accentuant la sécheresse ; ce qui pousse les femmes à redoubler de vigilance et à se tourner vers les instituts pour en prendre soin.

Alors que la pandémie de Covid-19 a fait apparaître le mot maskné, pour désigner les rougeurs, boutons, et autres imperfections directement liés au port du masque, les soins du visage sont devenus un élément clef de la routine beauté des Françaises. Au-delà des produits traditionnels, les soins « facialistes » (sauna face et face gym) comptent actuellement parmi les prestations les plus plébiscitées dans les instituts.

Dans la même veine, le port du masque a obligé les Françaises à mettre le paquet sur le regard. Le browlift, une méthode qui consiste à restructurer les sourcils, a le vent en poupe… et c’est tout sauf un hasard.

Les soins beauté résistent à la crise

Malgré les périodes de fermeture des salons et instituts, l’intérêt des Françaises pour les soins beauté et la coiffure n’a pas faibli. D’après les données de Kiute, plus de 600.000 requêtes pour les termes "coiffeur", "institut", "épilation", et "onglerie" ont été effectuées chaque mois sur Google en France en 2020, soit une hausse de 22% par rapport à l’année précédente. Certes, les réservations pour ces prestations de beauté ont accusé une baisse de 34% en France en 2020, mais dans le même temps le panier moyen, comprenant les achats de produits complémentaires, a lui augmenté de 30% entre 2019 et 2020. [1]

Ultime constat et non des moindres, la pandémie a fait de la réservation en ligne un passage (quasi) obligatoire avant de se rendre en salon ou en institut. Kiute indique que la part de salons utilisateurs de la réservation en ligne a augmenté de 20% en un an, répondant ainsi à une demande croissante des consommateurs.