En réponse à la proposition de réglementation de la US Food and Drug Administration (FDA) concernant les savons et nettoyants antibactériens [1], l’American Cleaning Institute (ACI) et le Personal Care Products Council (PCPC) ont réaffirmé l’efficacité et l’innocuité de ces produits.

« Ces produits sont des médicaments OTC et sont en tant que tels soumis à un examen rigoureux par la FDA, basé notamment sur les données et renseignements fournis par l’industrie et les professionnels de santé aux États-Unis et à travers le monde  », ont déclaré les deux organisations professionnelles. «  Nous sommes perplexes vis-à-vis de la suggestion de l’Agence sur le fait qu’il n’existerait pas de preuve que les savons antibactériens ont un rôle positif alors que l’industrie a depuis longtemps fourni des données et des informations sur l’innocuité et l’efficacité de ces produits.  »

Selon l’ACI et le PCPC, les données détaillées déjà soumises par l’industrie à la FDA montrent que les savons antibactériens sont plus efficaces que les savons ordinaires pour tuer les microbes. Les deux organisations font également valoir que «  l’examen de deux douzaines études publiées concernant l’efficacité des savons antibactériens montre que le lavage des mains avec ces produits produit cause statistiquement une plus grande diminution du nombre de bactéries présentes sur la peau que lors de l’utilisation d’un savon non antibactérien.  »

L’ACI et le PCPC entendent également présenter des observations à la FDA pour réaffirmer que «  l’utilisation de produits de lavage antibactériens dans l’environnement domestique ne contribue pas à la résistance aux antibiotiques ou antibactériens. »

Au mois de Décembre dernier, la FDA a émis une proposition en vue d’exiger des fabricants de savons et produits antibactériens pour les mains ou le corps qu’ils démontrent que «  leurs produits sont sûrs pour une utilisation quotidienne à long terme et plus efficaces que le savon ordinaire avec de l’eau pour la prévention contre les maladies et la propagation de certaines infections.  » Si cette proposition entre en vigueur, les entreprises qui ne font pas la preuve de l’innocuité et de l’efficacité de leurs produits devront les reformuler ou les réétiqueter pour qu’ils puissent rester sur le marché.