Contraints de se tourner vers le e-commerce pour l’achat de produits non essentiels durant la pandémie, les Français semblent avoir définitivement adopté cette nouvelle habitude d’achat. Dans ce contexte, la réouverture des magasins depuis le 19 mai ne devrait pas, ou peu, impacter leur volonté de profiter des avantages du shopping en ligne, notamment pour les articles de mode et les cosmétiques.

Près de la moitié des consommateurs français (46%) ne renonceront pas au shopping en ligne, et ce même après la pandémie, révèle une nouvelle étude menée par le site de promotions en ligne Dealabs [1]. Pour ces nouveaux inconditionnels du e-commerce, les avantages de ce canal sont multiples, à commencer par des prix perçus « plus bas » qu’en magasins et la praticité liée à la livraison à domicile. Un gain de temps et d’argent, en somme, qui fait donc pencher la balance en faveur des achats en ligne.

Le shopping en mode hybride

Toutefois, une large partie des Français s’est sentie frustrée à l’idée de ne plus pouvoir mettre un pied dans une boutique pour s’adonner à une séance de shopping en bonne et due forme. Les sondés déplorent notamment le fait de ne pas pouvoir toucher et tester les produits avant de les acheter (69%), mais aussi les frais d’expédition induits par le shopping en ligne (55%).

La crise sanitaire a également sonné comme une prise de conscience chez certains, qui se sont tournés vers les commerces de proximité qu’ils souhaitent toujours soutenir malgré le déconfinement. Près de la moitié des répondants (48%) ne devraient pas y renoncer, et ce malgré des prix parfois plus élevés et un choix limité.

Notons malgré tout un engouement sans précédent pour le e-commerce, et ce partout dans le monde, depuis le début de la pandémie. Ainsi, une étude mondiale menée par Bazaarvoice [2], dévoilée fin avril dernier, révélait que plus de six consommateurs sur dix (61%) privilégiaient désormais la recherche de nouveaux produits en ligne plutôt qu’en magasin. Un chiffre qui montre l’intérêt grandissant des consommateurs pour cette nouvelle habitude d’achat, qui pourrait bel et bien devenir la norme.