Selon les membres du Comité Pack Experts [1] réuni par les organisateurs du salon All4Pack Paris (qui se tiendra du 14 au 17 novembre 2016), l’emballage monte en puissance au cœur de la stratégie des marques, porté par la supply-chain et l’influence croissante du consommateur.
Tout d’abord, selon les experts, la réduction des coûts reste un « driver » économique fort, à court et moyen terme, mais pas au détriment des flux d’approvisionnement et de livraison. C’est ainsi que l’emballage doit être pratique, sécurisé, personnalisé et inviolable, avec des témoins de réutilisation et porteur d’informations pour accompagner les consommateurs et leur communiquer des informations essentielles. Car, avec l’explosion des réseaux sociaux, les consommateurs ont plus que jamais le pouvoir : en termes d’exigence de services, de sécurité, d’information, d’éthique… Par ailleurs les facteurs liés à l’environnement préoccupent toujours à moyen et long terme. Les marques, qui souhaitent une gestion des déchets d’emballages industriels encore plus efficiente, se projettent au-delà de la démarche individuelle d’éco-conception de leurs emballages et visent le zéro déchet, qui obligera tous les acteurs - des fournisseurs aux consommateurs - à travailler par filière matériaux.
Plus que jamais l’innovation est au cœur de la supply-chain et du e-commerce. Pour les experts, l’emballage d’expédition va jouer un rôle croissant dans « l’expérience client » en e-commerce. Il doit être optimisé dans son format, automatisable, et remettre en question les conditions de sa fin de vie. Le rôle de l’emballage dans la supply-chain s’affirme d’autant plus que les livraisons de produits pourraient devenir collaboratives / communautaires.
Enfin, les experts estiment que les technologies à venir vont rendre les emballages plus qu’intelligents : ceux-ci devront réagir à la présence de germes pathogènes, permettre de supprimer la chaîne du froid, alerter sur la présence d’allergènes, communiquer avec les réfrigérateurs pour gérer la DLC et éviter le gaspillage, et se substituer à l’effort de lecture des consommateurs…
