Le projet de loi AB 2762 (Toxic-Free Cosmetics Act) a été adopté à l’unanimité par la Commission sur la sécurité environnementale et les matériaux toxiques (Committee on Environmental Safety and Toxic Materials) de l’assemblée de Californie. Le projet proposé par le député Al Muratsuchi (D-Torrance) vise à interdire l’utilisation d’une douzaine de produits chimiques dans les produits cosmétiques vendus en Californie.

Si elle était adoptée, la loi interdirait notamment le dibutyle phtalate, le diéthylhexyle phtalate, le formaldéhyde, l’isobutylparabène, l’isopropylparabène, les tensioactifs fluorés (Fluorosurfactants ou PFAS) à longue chaîne, le méthylène glycol, le mercure, le paraformaldéhyde, la phénylènediamine et le quaternium-15. Tous ces ingrédients sont déjà interdits dans l’Union européenne et dans d’autres régions du globe.

D’autres ingrédients pourront être ajoutés à cette liste lorsqu’ils auront été identifiés après un processus intégrant les différentes parties prenantes et à condition qu’ils soient inscrits comme substance interdite à l’annexe II du règlement 1223/2009 du Parlement européen et du Conseil ou dans toute mise à jour à cette annexe.

« Aujourd’hui, j’ai présenté le projet AB 2762 - la loi sur les cosmétiques sans produits toxiques - au comité ESTM. Ce projet de loi, qui a été adopté par 7 voix contre 0 lors d’un vote bipartisan, va maintenant être renvoyé devant la Comission des finances. Les femmes méritent de savoir que leurs produits cosmétiques ne sont pas toxiques », a commenté le député Al Muratsuchi, auteur du projet de loi, sur Twitter.

Le Personal Care Products Council (PCPC), la plus importante association professionnelle représentant l’industrie des produits cosmétiques aux États-Unis, a salué cette décision. « Nous sommes fiers d’avoir rejoint une large coalition, comprenant Black Women for Wellness, Breast Cancer Prevention Partners, CalPIRG et l’Environmental Working Group, pour soutenir une réforme bien conçue et fondée scientifiquement tel que le projet AB 2762. Une telle législation modernise la réglementation californienne des cosmétiques et renforce également la confiance des consommateurs », explique l’organisation dans un communiqué.