Kolmar veut séduire les consommateurs du monde entier avec des nettoyants et des masques pour le visage innovants s’appuyant sur la tendance croissante de la « K-beauty axée sur les ingrédients », qui privilégie les composants naturels à l’efficacité prouvée.
Succès mondial de la K-beauty
Sous l’impulsion des plateformes de vidéos courtes telles que TikTok, la « routine de soins coréenne » est en effet devenue un mot-clé majeur dans le domaine de la beauté. Les produits solaires coréens, mais aussi les produits nettoyants et les masques ont largement profité de cet engouement.
En réponse, Kolmar Korea accélère son expansion sur ce segment via des collaborations mettant en avant les ingrédients naturels coréens.
La mousse Mung Bean pH-Balanced Cleansing Foam, développée en collaboration avec la marque de soins de la peau Beplain, en est un exemple remarquable. Ce produit réinvente le haricot mungo — utilisé en Corée comme nettoyant naturel depuis plus de 1000 ans — dans une formule peu irritante aux puissants effets nettoyants. Avec plus de 10 millions d’unités vendues, il a été bien accueilli sur des marchés tels que les États-Unis, la France, la Chine et le Vietnam, et a gagné en popularité à l’international grâce au buzz sur les réseaux sociaux.
Kolmar développe également des masques faciaux naturels à base de boue. Le Relief Mud Mask, créé en partenariat avec la marque de cosmétiques naturels BRMUD, contient plus de 30% de boue de Boryeong, provenant de l’une des cinq plus grandes vasières du monde, située en Corée. Il utilise des particules de poudre ultrafines, 40 fois plus petites que la farine de blé, pour absorber en douceur et efficacement les impuretés. Surnommé "Cardi B Mud Mask" après avoir été plébiscité par la chanteuse américaine sur TikTok, le produit est désormais vendu dans 11 pays, notamment dans les magasins Costco aux États-Unis.
Ingrédients coréens traditionnels
Kolmar s’appuie notamment sur ses recherches en matière d’ingrédients cosmétiques coréens.
Récemment, l’entreprise a validé scientifiquement les effets anti-âge de la Spiraea Salicifolia et publié ses conclusions dans une revue internationale de niveau SCI. L’année dernière, Kolmar a également identifié les bienfaits de l’extrait de Sophora flavescens, une légumineuse, dans la prévention de la chute des cheveux, et a présenté ses recherches lors d’une conférence universitaire internationale.
Kolmar commercialise également des parfums issus de plantes indigènes coréennes telles que la rose de Sharon et le lotus.
Une deuxième usine aux États-Unis
Par ailleurs, Kolmar Korea a officiellement achevé la construction et commencé les opérations à grande échelle de sa deuxième usine de fabrication aux États-Unis.
Située à Scott Township, en Pennsylvanie, cette nouvelle usine représente une initiative stratégique importante pour renforcer l’empreinte mondiale de la K-beauty tout en créant, selon l’entreprise, « une zone de sécurité tarifaire aux cœur des États-Unis ».
« Cette deuxième usine n’est pas seulement un site de production, mais le point de départ d’une nouvelle vision de collaboration et de croissance. Nous construirons un écosystème d’innovation avec divers partenaires de la chaîne de valeur pour établir le plus grand centre de fabrication de cosmétiques en Amérique du Nord », a déclaré Yoon Sang Hyun, vice-président du groupe Kolmar, lors de la cérémonie d’inauguration le 16 juillet.
Cette nouvelle unité s’étend sur 17.805 m2 pour une capacité de production annuelle de 120 millions d’unités. Avec la première usine de Kolmar USA, l’entreprise peut désormais se targuer d’une capacité de production américaine de 300 millions d’unités par an. En comptabilisant ses activités au Canada, Kolmar Korea dispose d’une capacité de production totale de 470 millions d’unités en Amérique du Nord.
Spécialisée dans les produits de soin de la peau et les produits solaires, la deuxième usine complète les capacités de la première en matière de maquillage.
« Nous sommes prêts à soutenir les marques de K-beauty qui cherchent à pénétrer le marché américain sans se soucier des droits de douane, ainsi que les clients internationaux qui visent les marchés d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Amérique du Sud », conclut l’entreprise.
