Le fabricant italien cherche à renforcer ses positions aux États-Unis sur les segments des soins pour la peau et des soins des cheveux, pour lesquels il juge sa capacité industrielle insuffisante.
« Nous cherchons activement à acquérir une entreprise aux États-Unis », a déclaré Renato Semerari, le CEO d’Intercos, dans un entretien avec l’agence Bloomberg.
Le dirigeant a précisé que des candidats ont déjà été identifiés mais que d’autres cibles – réalisant un chiffre d’affaires compris entre 100 et 200 millions de dollars – pourraient intéresser Intercos.
Intercos dispose déjà de deux unités de production dédiées au maquillage – son cœur d’expertise – aux États-Unis. M. Semerari juge toutefois cela insuffisant pour séduire de grands comptes ou de nouveaux acteurs très présents sur les marchés du skincare et du haircare.
À ce jour, aucun processus transactionnel n’aurait toutefois était engagé et le dirigeant estime peu probable qu’une opération soit finalisée avant la fin de l’année.
L’Asie et le maquillage tirent la croissance
Intercos, qui a clôturé son exercice 2024 sur un chiffre d’affaires de 1,06 milliard d’euros, en hausse de 7,8% par rapport à 2023, a révisé ses prévisions de chiffre d’affaires pour 2025, tablant sur une croissance plus modérée que la fourchette initialement prévue de 5 à 7%. Le chiffre d’affaires du premier semestre a atteint 524,9 millions d’euros, en hausse de 5% par rapport à l’année précédente.
Au premier semestre, la croissance a été tirée par la solide performance du maquillage, qui affiche des ventes en hausse de 17,6%. En revanche, les ventes dans les catégories des soins de la peau, du corps et des cheveux sont en retrait.
L’Asie a consolidé sa position de principal moteur de croissance de l’entreprise (+15,6%), la région Amériques affichant également une solide dynamique (+8,8 %). En revanche, la région EMEA est restée stable sur un an, la faiblesse des soins capillaires et corporels contrebalançant la forte croissance du maquillage.
























