Certifié Cosmos Organic, la nouvelle gamme relève le défi d’une formulation make-up aux ingrédients 100% d’origine naturelle et bio, et d’emballages éco-conçus. Principal actif, le seigle est couplé aux cires végétales, de ricin, de coco ou de tournesol pour une texture fondante aux vertus nourrissantes.

« C’est un baume sensoriel facile à appliquer, avec une couvrance modulable, un fini naturel et une longue tenue », assure Priscille Charton, co-créatrice de la marque.

Extrait de seigle bio

Dans chacune de ses formules, Eclo intègre un principe actif issu de l’agriculture régénératrice. Ici, l’extrait de seigle bio a été choisi pour son action sur la tonicité de la peau mais aussi parce qu’il favorise par ses nombreuses racines, la restauration de l’habitat du vivant dans les sols, et donc de la biodiversité.

« C’est aussi une plante résistante aux aléas climatiques », précise Priscille Charton. « Notre objectif est de sourcer des matières premières issues de l’agriculture régénératrice et de faire un travail de création de ponts entre les producteurs qui laissent ainsi les pleins pouvoirs à la nature, et le secteur de la cosmétique, que souvent ils ne fournissent pas », poursuit-elle.

Dix teintes émaillent la gamme présentée dans son pack iconique compostable développé par Sulapac.

« Ce fut un défi technique pour couvrir le plus de carnations possibles, pour aller du plus clair, le porcelaine rosé au plus foncé, le chocolat. Les teintes très claires sont en général peu représentées dans les gammes de fonds de teint, nous avons beaucoup travaillé ces nuances. Pour le blanc, les formules intègrent du dioxyde de titane pas à l’état nano », explique la créatrice.

Développement rapide

Lancée il y a huit mois au terme d’une campagne Ullule, Eclo se déploie rapidement sur un réseau de concept stores en France, en complément de son e-shop.

« Nous avons reçu beaucoup de demandes entrantes. Les points de vente sentent que nous avons une proposition de valeur et que l’on répond à des besoins clients, avec des produits de maquillage sains, nomades, simples d’utilisation, qui subliment mais qui ne cherchent pas à transformer », déclare Priscille Charton.

Un accueil enthousiaste qui lui permet d’envisager pour 2023 l’extension des gammes existantes de rouges à lèvres et blush, sur des teintes choisies en accord avec sa communauté, et d’un mascara.

« Notre plus gros chantier est surtout d’encourager l’agriculture régénératrice en cosmétique à toutes les étapes de valeur », conclut-elle.